Considérée comme le fléau des temps modernes, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une question primordiale pour les États. C’est la conviction de Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan qui s’est félicité du fait que le Sénégal dispose d’une cellule de renseignement et une juridiction fonctionnelles. Selon M. Diop, le Giaba a inscrit ses Etats dans un nouveau cycle d’évaluation mutuelle ayant pour finalité l’évaluation des dispositifs de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme pour en ressortir les failles, les manquements et de proposer des mesures d’amélioration pour que le dispositif mis en place contre ce fléau soit hissé au niveau des dispositifs de référence conformes aux standards internationaux . « Ces évaluations, en plus de donner un état des lieux sur les manquements et les insuffisances de notre dispositif, constituent une base décisionnelle des autorités, des décideurs. Tout ce que devra faire le Giaba devra bénéficier d’une volonté politique commune forte et cette volonté est partagée au niveau le plus élevé avec notamment la Conférence des Chefs d’Etats membres de la CEDEAO et ceux non membres », a fait savoir M. Diop.
Après la phase d’évaluation que le Ghana vient de terminer et dont le rapport sera disponible au mois de mai prochain, ce sera au Sénégal d’être soumis à cette évaluation au mois de septembre 2017 pour permettre aux autorités d’avoir une base de données. Pour le Directeur général adjoint du GIABA, cette plénière a pour objectif de mettre l’accent sur la préparation du deuxième cycle d’évaluation mutuelle. Il s’agit, selon M. Brian Sapati, de passer en revue tout le système du pays pour s’assurer que les questions connexes au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme sont pris à bras le corps. « Nous avons commencé par le Ghana au mois de septembre dernier. L’année prochaine, ce sera autour du Sénégal et le processus des évaluations mutuelles va continuer jusqu’en 2022 », a-t-il expliqué non sans préciser que le rapport sur l’évaluation mutuelle du Ghana est en cours de rédaction et sera examiné à la plénière de 2017. « Nous allons mettre l’accent également sur les infractions sous jacentes. Aussi, nous sommes en train de voir, dans le cadre des évasions fiscales et autres, comment ces gens utilisent ces secteurs pour blanchir l’argent », a indiqué M. Sapati qui a soutenu que les acquis doivent être consolidés et pérennisés.
A.DIEYE
Après la phase d’évaluation que le Ghana vient de terminer et dont le rapport sera disponible au mois de mai prochain, ce sera au Sénégal d’être soumis à cette évaluation au mois de septembre 2017 pour permettre aux autorités d’avoir une base de données. Pour le Directeur général adjoint du GIABA, cette plénière a pour objectif de mettre l’accent sur la préparation du deuxième cycle d’évaluation mutuelle. Il s’agit, selon M. Brian Sapati, de passer en revue tout le système du pays pour s’assurer que les questions connexes au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme sont pris à bras le corps. « Nous avons commencé par le Ghana au mois de septembre dernier. L’année prochaine, ce sera autour du Sénégal et le processus des évaluations mutuelles va continuer jusqu’en 2022 », a-t-il expliqué non sans préciser que le rapport sur l’évaluation mutuelle du Ghana est en cours de rédaction et sera examiné à la plénière de 2017. « Nous allons mettre l’accent également sur les infractions sous jacentes. Aussi, nous sommes en train de voir, dans le cadre des évasions fiscales et autres, comment ces gens utilisent ces secteurs pour blanchir l’argent », a indiqué M. Sapati qui a soutenu que les acquis doivent être consolidés et pérennisés.
A.DIEYE