Dans sa volonté de reconquête du marché intérieur et du développement de ses secteurs agricoles et agro-alimentaires, le Sénégal a fait son adhésion à la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Avec comme Chef de fil le Canada, le Sénégal et ses partenaires au développement ont décidé de manière concertée et mutuellement profitable de travailler pour contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement de faire passer le taux de pauvreté de 46,7% actuellement à 39,5% en 2016. « Cette alliance est un nouveau mécanisme qui permet de mobiliser des capitaux privés pour booster la croissance agricole », a soutenu le président du comité de pilotage de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (NASAN), Moussa Bakayoko. Il s’agit « d’un partenariat tripartite entre le Sénégal, les partenaires techniques financiers et le secteur privé », explique M. Bakayoko. Ainsi, l’Etat s’engage à « créer un environnement favorable à l’entreprise », le secteur privé s’engage à partir de cet environnement qui est créé « d’investir dans l’agriculture » parce qu’il est sécurisé et les partenaires techniques et financiers voyant ce cadre vont « essayer d’apporter leurs contributions », argumente le président du comité de pilotage de la NASAN.
Aujourd’hui, il y a « 32 entreprises privées qui ont montré leurs intérêts d’investir dans le secteur agricole, avec des intentions de financement estimées à 230 milliards de FCFA », renseigne M. Bakayoko. Par ailleurs, notre but « c’est de chercher les mécanismes d’implication du secteur privé pour le financement de notre agriculture », affirme le président du comité de pilotage de la NASAN. Cependant, « pour faciliter ce travail, l’Etat doit s’engager davantage », souligne M. Bakayoko. « Et la subvention n’est pas la solution, ce qu’il faut c’est accroître la production» a-t-il précisé.
A ce propos, Mme le Premier ministre Aminata Touré a soutenu que « le Sénégal s’engage auprès du secteur privé et des partenaires techniques et financiers pour accroître la productivité agricole et lutter contre la mal nutrition ». Pour cela, « nous souhaitons réduire le poids budgétaire de subvention aux intrants de 0,5% à 0,3% du PIB sur les trois années à venir », déclare Aminata Touré. Aussi, « nous avons l’ambition de développer et d’intégrer tous les investissements en agriculture pro-nutritionnelle » a-t-elle ajouté. Se faisant, « il est important d’assurer la promotion de l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole et rurale », mentionne Mme le Premier ministre. Selon elle, la réalisation de tous ces projets, va participer à la réalisation de notre objectif de « réduire le taux de pauvreté de 5 points d’ici à 2016 ».
Le Sénégal est le 10ème pays membre de la Nouvelle Alliance et d’après les experts, c’est un pays qui a un énorme potentiel de croissance dans toutes ses composantes agricoles. A rappeler que cette Nouvelle Alliance est un engagement commun des dirigeants africains, des partenaires techniques et financiers et du secteur privé à réaliser une croissance agricole soutenue et inclusive pour sortir les 5O millions de personnes de la pauvreté à l’horizon 2022.
Amy Diallo
Aujourd’hui, il y a « 32 entreprises privées qui ont montré leurs intérêts d’investir dans le secteur agricole, avec des intentions de financement estimées à 230 milliards de FCFA », renseigne M. Bakayoko. Par ailleurs, notre but « c’est de chercher les mécanismes d’implication du secteur privé pour le financement de notre agriculture », affirme le président du comité de pilotage de la NASAN. Cependant, « pour faciliter ce travail, l’Etat doit s’engager davantage », souligne M. Bakayoko. « Et la subvention n’est pas la solution, ce qu’il faut c’est accroître la production» a-t-il précisé.
A ce propos, Mme le Premier ministre Aminata Touré a soutenu que « le Sénégal s’engage auprès du secteur privé et des partenaires techniques et financiers pour accroître la productivité agricole et lutter contre la mal nutrition ». Pour cela, « nous souhaitons réduire le poids budgétaire de subvention aux intrants de 0,5% à 0,3% du PIB sur les trois années à venir », déclare Aminata Touré. Aussi, « nous avons l’ambition de développer et d’intégrer tous les investissements en agriculture pro-nutritionnelle » a-t-elle ajouté. Se faisant, « il est important d’assurer la promotion de l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole et rurale », mentionne Mme le Premier ministre. Selon elle, la réalisation de tous ces projets, va participer à la réalisation de notre objectif de « réduire le taux de pauvreté de 5 points d’ici à 2016 ».
Le Sénégal est le 10ème pays membre de la Nouvelle Alliance et d’après les experts, c’est un pays qui a un énorme potentiel de croissance dans toutes ses composantes agricoles. A rappeler que cette Nouvelle Alliance est un engagement commun des dirigeants africains, des partenaires techniques et financiers et du secteur privé à réaliser une croissance agricole soutenue et inclusive pour sortir les 5O millions de personnes de la pauvreté à l’horizon 2022.
Amy Diallo