Disposer de bonnes pratiques en matière de partage et de collecte de données sur la migration du travail, en vue d’améliorer les systèmes d’information sur le marché de l’emploi, est l’objectif que le Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques s’est fixé pour régler le problème de l’emploi. Ainsi, un projet a été initié par trois ministères en charge des questions de l’emploi, de la formation et de l’immigration. L’objectif de ce projet est de faire l’état des lieux dans les différentes régions, de manière à disposer d’informations précises sur le meilleur dispositif à mettre en place avec l’ensemble des acteurs, pour promouvoir l’emploi et la formation au niveau local, afin de faciliter l’insertion et l’accès à la formation et en tenant en compte de la migration de travail.
Il s’agit « de faire en sorte que la problématique de l’emploi puisse être prise en charge avec des stratégies et des orientations », a soutenu le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, Benoît Sambou. Selon lui, « pour bâtir de bonnes stratégies, il est important de disposer de données fiables ». Il déclare que « la problématique de l’emploi et de l’immigration nous interpelle tous ». C’est pourquoi, « la mise en place de ce projet offre une opportunité qui consiste à recueillir des informations, nous permettant de pouvoir orienter les demandeurs d’emploi et les mettre en relation avec les entreprises et le secteur privé », soutient Benoît Sambou. Par ailleurs, M. Sambou soulève la problématique d’adéquation entre l’emploi et la formation. Pour cela, il est d’avis « qu’il faudra de plus en plus adapter notre formation pour permettre à nos jeunes d’être en parfaite adéquation avec les besoins du marché de l’emploi ».
Dans son intervention, Mme le directeur régional du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), Carméla GODEAU estime que « les défis opérationnels soulevés par les migrations nécessitent l’élaboration d’un cadre commun de partage de données quantitatives et qualitatives aux niveaux national et régional ». Ceci nécessite plus d’engagement de la part de l’Etat du Sénégal, mais aussi de tous les acteurs impliqués, afin « de promouvoir une meilleure prise en compte de ces questions dans les politiques nationales de l’emploi et au niveau du cadre institutionnel », affirme Mme Carméla GODEAU. Cette dernière, mentionne que la disposition d’un système d’information dans la formulation des politiques de l’emploi, de l’adéquation entre l’offre et la demande de travail et dans le placement des jeunes, constituent l’une des franges les plus vulnérables de la société en termes d’accès à l’emploi salarié. Cela est important pour « la gestion efficace de la mobilité de la main-d’œuvre sénégalaise au niveau national, sous-régional et international et pour la définition d’un partenariat gagnant-gagnant dans la négociation d’accords bilatéraux de recrutement de main-d’œuvre », renseigne Mme Carméla GODEAU.
Les missions de consultations régionales pour la mise en place des cadres de concertation ont permis d’aboutir à des résultats importants. L’atelier de ce jour permettra de partager et faire valider par un grand nombre d’acteurs, le rapport des consultations régionales, les recommandations des acteurs, le plan d’action consolidé proposé par l’équipe de mission ainsi que les initiatives et mesures d’accompagnement envisagées par chaque ministère sectoriel.
Amy Diallo
Il s’agit « de faire en sorte que la problématique de l’emploi puisse être prise en charge avec des stratégies et des orientations », a soutenu le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, Benoît Sambou. Selon lui, « pour bâtir de bonnes stratégies, il est important de disposer de données fiables ». Il déclare que « la problématique de l’emploi et de l’immigration nous interpelle tous ». C’est pourquoi, « la mise en place de ce projet offre une opportunité qui consiste à recueillir des informations, nous permettant de pouvoir orienter les demandeurs d’emploi et les mettre en relation avec les entreprises et le secteur privé », soutient Benoît Sambou. Par ailleurs, M. Sambou soulève la problématique d’adéquation entre l’emploi et la formation. Pour cela, il est d’avis « qu’il faudra de plus en plus adapter notre formation pour permettre à nos jeunes d’être en parfaite adéquation avec les besoins du marché de l’emploi ».
Dans son intervention, Mme le directeur régional du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), Carméla GODEAU estime que « les défis opérationnels soulevés par les migrations nécessitent l’élaboration d’un cadre commun de partage de données quantitatives et qualitatives aux niveaux national et régional ». Ceci nécessite plus d’engagement de la part de l’Etat du Sénégal, mais aussi de tous les acteurs impliqués, afin « de promouvoir une meilleure prise en compte de ces questions dans les politiques nationales de l’emploi et au niveau du cadre institutionnel », affirme Mme Carméla GODEAU. Cette dernière, mentionne que la disposition d’un système d’information dans la formulation des politiques de l’emploi, de l’adéquation entre l’offre et la demande de travail et dans le placement des jeunes, constituent l’une des franges les plus vulnérables de la société en termes d’accès à l’emploi salarié. Cela est important pour « la gestion efficace de la mobilité de la main-d’œuvre sénégalaise au niveau national, sous-régional et international et pour la définition d’un partenariat gagnant-gagnant dans la négociation d’accords bilatéraux de recrutement de main-d’œuvre », renseigne Mme Carméla GODEAU.
Les missions de consultations régionales pour la mise en place des cadres de concertation ont permis d’aboutir à des résultats importants. L’atelier de ce jour permettra de partager et faire valider par un grand nombre d’acteurs, le rapport des consultations régionales, les recommandations des acteurs, le plan d’action consolidé proposé par l’équipe de mission ainsi que les initiatives et mesures d’accompagnement envisagées par chaque ministère sectoriel.
Amy Diallo