L’expérience du Sénégal en matière de promotion du capital humain a été exposée, hier, par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott. C’était lors d’une table-ronde organisée dans les locaux de la Banque mondiale en marge des Assemblées annuelles. Selon lui, pour relever les défis liés aux enjeux de l’économie du savoir, de l’innovation et du numérique, il urge de promouvoir une société apprenante pour un relèvement durable du niveau culturel, scientifique et technologique de la population. Pour y arriver, il estime nécessaire d’élaborer une stratégie holistique et multisectorielle qui repose sur des financements suffisants, une approche intergouvernementale, un effort soutenu et de solides partenariats, y compris avec la Banque mondiale.
Sur l’expérience sénégalaise, il rappelle que le développement du capital humain est au cœur de la vision du pays pour l’émergence d’ici à 2035 et constitue l’un des trois axes stratégiques du Plan Sénégal émergent. Le Sénégal ambitionne, en effet, de réaliser une croissance «forte, inclusive et durable» à travers un capital humain de qualité pour consolider la transformation structurelle de l’économie et répondre aux aspirations des populations à un mieux-être. L’atteinte de cet objectif, selon le ministre, passe, entre autres, par la levée des défis relatifs au développement du capital humain.
Amadou Hott rappelle également qu’au cours de ces deux dernières décennies, le Sénégal a élaboré et mis en œuvre des politiques et programmes visant le développement du capital humain. En effet, il confie que depuis les années 2000, le montant des crédits alloués à l’éducation dans le budget national a connu une progression substantielle, avec un taux d’accroissement de près de 12% en moyenne annuelle sur la période. Le budget global du secteur représente désormais plus de 25% des dépenses totales du gouvernement et 7,2% du Pib. Ces investissements, relève-t-il, ont permis d’élargir l’accès à l’éducation de base avec notamment un accroissement du taux brut primaire de scolarisation et un indice de parité qui est passé de 1,10 en 2011 à 1,16 en 2017 en faveur des filles.
Dans la formation professionnelle, de 2011 à 2017, il a été noté, pour la formation initiale, un taux d’accroissement des effectifs qui résulte de la politique d’implantation de nouveaux centres de formation sectoriels offrant des enseignements spécialisés dans les métiers de l’automobile, des Btp, de l’énergie, de la réparation de matériel agricole. Le Sénégal a aussi réalisé des avancées «significatives» dans le domaine de la nutrition et de la santé de la mère et de l’enfant, de la protection sociale et de l’accès aux services sociaux de base.
Le ministre estime, en dépit de cette volonté affichée, que des efforts restent à faire comme en témoigne l’indice du capital humain développé par la Banque mondiale. Cet indice indique que la productivité des enfants nés aujourd’hui au Sénégal n’atteindra que 42% de ce qu’elle aurait pu atteindre s’ils avaient été mieux soignés et mieux éduqués.. Ces résultats, reconnaît Amadou Hott, reflètent des faiblesses au niveau de la qualité et de la quantité de l’éducation. Les résultats de l’éducation nationale sont, en effet, confrontés à des cycles de grève qui perturbent le quantum horaire et la qualité des enseignements.
Rp221.com /Lesoleil
Sur l’expérience sénégalaise, il rappelle que le développement du capital humain est au cœur de la vision du pays pour l’émergence d’ici à 2035 et constitue l’un des trois axes stratégiques du Plan Sénégal émergent. Le Sénégal ambitionne, en effet, de réaliser une croissance «forte, inclusive et durable» à travers un capital humain de qualité pour consolider la transformation structurelle de l’économie et répondre aux aspirations des populations à un mieux-être. L’atteinte de cet objectif, selon le ministre, passe, entre autres, par la levée des défis relatifs au développement du capital humain.
Amadou Hott rappelle également qu’au cours de ces deux dernières décennies, le Sénégal a élaboré et mis en œuvre des politiques et programmes visant le développement du capital humain. En effet, il confie que depuis les années 2000, le montant des crédits alloués à l’éducation dans le budget national a connu une progression substantielle, avec un taux d’accroissement de près de 12% en moyenne annuelle sur la période. Le budget global du secteur représente désormais plus de 25% des dépenses totales du gouvernement et 7,2% du Pib. Ces investissements, relève-t-il, ont permis d’élargir l’accès à l’éducation de base avec notamment un accroissement du taux brut primaire de scolarisation et un indice de parité qui est passé de 1,10 en 2011 à 1,16 en 2017 en faveur des filles.
Dans la formation professionnelle, de 2011 à 2017, il a été noté, pour la formation initiale, un taux d’accroissement des effectifs qui résulte de la politique d’implantation de nouveaux centres de formation sectoriels offrant des enseignements spécialisés dans les métiers de l’automobile, des Btp, de l’énergie, de la réparation de matériel agricole. Le Sénégal a aussi réalisé des avancées «significatives» dans le domaine de la nutrition et de la santé de la mère et de l’enfant, de la protection sociale et de l’accès aux services sociaux de base.
Le ministre estime, en dépit de cette volonté affichée, que des efforts restent à faire comme en témoigne l’indice du capital humain développé par la Banque mondiale. Cet indice indique que la productivité des enfants nés aujourd’hui au Sénégal n’atteindra que 42% de ce qu’elle aurait pu atteindre s’ils avaient été mieux soignés et mieux éduqués.. Ces résultats, reconnaît Amadou Hott, reflètent des faiblesses au niveau de la qualité et de la quantité de l’éducation. Les résultats de l’éducation nationale sont, en effet, confrontés à des cycles de grève qui perturbent le quantum horaire et la qualité des enseignements.
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