En effet , le système est confronté à un certain nombre de défis, parmi lesquels les lenteurs voire la défaillance dans le règlement des sinistres relevant du système, le non-respect de la systématisation, décidée par la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO ; l’arrestation systématique et l’immobilisation des véhicules après accident et l’exigence du paiement sur place avant leur libération ; les lenteurs dans la transmission et le traitement des dossiers des sinistres ; l’encaissement des recours auprès des bureaux responsable après indemnisation par les bureaux du pays de survenance du sinistre ; l’absence de communication en temps réel entre les différents acteurs du système.
Le gambien Dawda Sarge, président sortant du comité des bureaux nationaux dans son intervention lors de la rencontre a mis en exergue « les difficultés rencontrées dans le processus de systématisation de la carte brune au sein de l’espace communautaire ».
Selon lui, il s’agit, notamment, des questions d’ordres financiers. « Certains Etats ne respectent pas le paiement pour le fonctionnement du système, une faiblesse dans la mobilisation des ressources financières, la non diversification des sources de financements additionnels… ». Il note également des retards dans la compensation financière en cas de sinistres ou d’accidents ainsi que la non mise en œuvre de certaines décisions qui ont été prises lors des rencontres des instances. « Tous les Etats n’ont pas respecté le protocole relatif à la systématisation de la carte brune assurance Cedeao ».
Il a noté que sur les 14 pays, quatre n’ont pas encore systématisé. « Il s’agit du Libéria, du Nigéria, de la Guinée Bissau et de la Sierra Léone. Ces Etats sortaient des conflits et guerres. Toutefois, « des efforts sont enregistrés depuis la systématisation en 2016 ».
Il appelle à s’inspirer des Etats tels la Côte d’ivoire et le Ghana qui ont réalisés d’importants efforts dans l’application de la carte brune.
Pour Mamadou Moustapha Noba, le président de l’Association des assureurs du Sénégal, « la Carte Brune n’est pas seulement l’affaire des assureurs et du contrôle des assurances.
D’autres parties telles que les agents chargés du contrôle de la circulation routière et de la constatation des accidents, les chargeurs, les transporteurs ainsi que les populations de manière générale doivent être sensibilisées sur le système afin que l’automobiliste de la CEDEAO soit partout chez lui ».
Ainsi, selon lui, il faudra alors définir tout une stratégie afin d’avoir une meilleure implication de toutes ces parties prenantes pour accompagner la mise en œuvre effective du système, en même temps qu’une lutte contre certaines pratiques, qui vont à l’encontre de la libre circulation dans l’espace sous régional.
Ndeye Magatte KEBE
Le gambien Dawda Sarge, président sortant du comité des bureaux nationaux dans son intervention lors de la rencontre a mis en exergue « les difficultés rencontrées dans le processus de systématisation de la carte brune au sein de l’espace communautaire ».
Selon lui, il s’agit, notamment, des questions d’ordres financiers. « Certains Etats ne respectent pas le paiement pour le fonctionnement du système, une faiblesse dans la mobilisation des ressources financières, la non diversification des sources de financements additionnels… ». Il note également des retards dans la compensation financière en cas de sinistres ou d’accidents ainsi que la non mise en œuvre de certaines décisions qui ont été prises lors des rencontres des instances. « Tous les Etats n’ont pas respecté le protocole relatif à la systématisation de la carte brune assurance Cedeao ».
Il a noté que sur les 14 pays, quatre n’ont pas encore systématisé. « Il s’agit du Libéria, du Nigéria, de la Guinée Bissau et de la Sierra Léone. Ces Etats sortaient des conflits et guerres. Toutefois, « des efforts sont enregistrés depuis la systématisation en 2016 ».
Il appelle à s’inspirer des Etats tels la Côte d’ivoire et le Ghana qui ont réalisés d’importants efforts dans l’application de la carte brune.
Pour Mamadou Moustapha Noba, le président de l’Association des assureurs du Sénégal, « la Carte Brune n’est pas seulement l’affaire des assureurs et du contrôle des assurances.
D’autres parties telles que les agents chargés du contrôle de la circulation routière et de la constatation des accidents, les chargeurs, les transporteurs ainsi que les populations de manière générale doivent être sensibilisées sur le système afin que l’automobiliste de la CEDEAO soit partout chez lui ».
Ainsi, selon lui, il faudra alors définir tout une stratégie afin d’avoir une meilleure implication de toutes ces parties prenantes pour accompagner la mise en œuvre effective du système, en même temps qu’une lutte contre certaines pratiques, qui vont à l’encontre de la libre circulation dans l’espace sous régional.
Ndeye Magatte KEBE