«En effet, huit cent sept (807) déclarations de soupçon ont été reçues par la Centif en 2023 contre 330 en 2022 soit une progression de 145%. Il s’agit de la croissance interannuelle la plus forte depuis la création de la Centif. Les banques et établissements financiers ont transmis 86% des Dos (déclarations d’opérations suspectes). Viennent ensuite les établissements financiers décentralisés (8%), suivis par les établissements de monnaie électronique (2 %) », révèle la Centif.
Elle ajoute que les autres secteurs tels que les systèmes de transfert d’argent, les sociétés de courtages assurances et réassurances, les agents immobiliers, les matériaux et métaux précieux, les notaires et les agréés de change sont concernés respectivement par 1.6 %, 0.7 %, 0.4%, 0.2% et 0,1%.
La Centif souligne que le niveau de déclaration en lien avec le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme ou des infractions sous-jacentes associées, a fortement augmenté au cours de ces dernières années.
Elle explique que la répartition du nombre de déclarations de soupçon (Dos) reçues par infractions sous-jacentes est diversifiée. Ces montants ne devraient pas être analysés comme des avoirs issus d’activités de blanchiment de capitaux. Ils correspondent simplement à des transactions, exécutées ou rejetées, au sujet desquelles les entités déclarantes ont eu des doutes sur la licéité des sommes en cause. Les catégories d’infractions déclarées les plus importantes au cours de la période sous revue sont la fraude, les infractions fiscales pénales et les infractions à la réglementation des changes.
Adou Faye
Elle ajoute que les autres secteurs tels que les systèmes de transfert d’argent, les sociétés de courtages assurances et réassurances, les agents immobiliers, les matériaux et métaux précieux, les notaires et les agréés de change sont concernés respectivement par 1.6 %, 0.7 %, 0.4%, 0.2% et 0,1%.
La Centif souligne que le niveau de déclaration en lien avec le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme ou des infractions sous-jacentes associées, a fortement augmenté au cours de ces dernières années.
Elle explique que la répartition du nombre de déclarations de soupçon (Dos) reçues par infractions sous-jacentes est diversifiée. Ces montants ne devraient pas être analysés comme des avoirs issus d’activités de blanchiment de capitaux. Ils correspondent simplement à des transactions, exécutées ou rejetées, au sujet desquelles les entités déclarantes ont eu des doutes sur la licéité des sommes en cause. Les catégories d’infractions déclarées les plus importantes au cours de la période sous revue sont la fraude, les infractions fiscales pénales et les infractions à la réglementation des changes.
Adou Faye