Au terme du séminaire conjoint organisé par l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (UCESA) et l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires des pays et gouvernements francophones (UCESIF) sur les défis du changement climatique, les conseils économiques ont plaidé pour des mesures concrètes pour sauver la planète. Selon eux, au regard de la course à l’abîme que constituent l’actuelle exploitation intensive des ressources de la planète et la pollution engendré par l’activité humaine source de la multiplication des crises et des catastrophes naturelles, mais aussi de la gravité des impacts du dérèglement climatique d’origine anthropique sur la ressource en eau potable, sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, sur la santé, sur la biodiversité terrestre et marine, sur les inégalités, et sur les droits de l’homme, il y a lieu de changer de comportement.
A l’attention des gouvernants, les conseils économiques suggèrent de déployer tous leurs efforts pour que la 21ème Conférence des Parties (COP21) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUC) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11décembre 2015, aboutisse à la signature d’un accord international universel, juridiquement contraignant sur le climat permettant de contenir, tant qu’il en est encore temps, le réchauffement global en deçà de 2°C. Ensuite, il y a lieu de porter un niveau élevé d’exigence en ce qui concerne les financements nécessaires pour l’atténuation et l’adaptation au réchauffement climatique, incluant la nécessité de dotations adéquates et d’origine principalement publique pour le Fonds Vert, explorant toutes les possibilités ouvertes par les financements alternatifs signalés récemment.
En plus, il faut mettre au cœur de leurs politiques nationales et de la négociation internationale la recherche de solutions technique, comportementales, sociales et organisationnelles mobilisant l’ensemble des acteurs publics et privés de la société, au niveau local, national et international. Dans la même veine, les conseils suggèrent de prendre en compte les dimensions essentielles de l’emploi et la transition juste dans leurs contributions nationales à l’effort mondial contre le changement climatique.
Souhaitons que nos assemblées, qui réunissent l’ensemble des acteurs clés de l’économie et de la société civile soient étroitement associées à la préparation et la mise en œuvre de ces Engagements Nationaux qui devraient constituer, dans chaque pays, le socle d’un nouveau Contrat Social pour un développement économique et social durable dont ils ont la capacité d’être une composante motrice.
Pathé TOURE
A l’attention des gouvernants, les conseils économiques suggèrent de déployer tous leurs efforts pour que la 21ème Conférence des Parties (COP21) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUC) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11décembre 2015, aboutisse à la signature d’un accord international universel, juridiquement contraignant sur le climat permettant de contenir, tant qu’il en est encore temps, le réchauffement global en deçà de 2°C. Ensuite, il y a lieu de porter un niveau élevé d’exigence en ce qui concerne les financements nécessaires pour l’atténuation et l’adaptation au réchauffement climatique, incluant la nécessité de dotations adéquates et d’origine principalement publique pour le Fonds Vert, explorant toutes les possibilités ouvertes par les financements alternatifs signalés récemment.
En plus, il faut mettre au cœur de leurs politiques nationales et de la négociation internationale la recherche de solutions technique, comportementales, sociales et organisationnelles mobilisant l’ensemble des acteurs publics et privés de la société, au niveau local, national et international. Dans la même veine, les conseils suggèrent de prendre en compte les dimensions essentielles de l’emploi et la transition juste dans leurs contributions nationales à l’effort mondial contre le changement climatique.
Souhaitons que nos assemblées, qui réunissent l’ensemble des acteurs clés de l’économie et de la société civile soient étroitement associées à la préparation et la mise en œuvre de ces Engagements Nationaux qui devraient constituer, dans chaque pays, le socle d’un nouveau Contrat Social pour un développement économique et social durable dont ils ont la capacité d’être une composante motrice.
Pathé TOURE