
La baisse du prix du baril à fortement impacté les pays producteurs. En effet, le rapport de la Banque mondiale sur l’Afrique subsaharienne montre que la baisse des prix des matières premières a frappé plus durement les pays exportateurs de pétrole, notamment parce que les cours du pétrole ont le plus chuté. Selon la même source, d'après les estimations, la croissance moyenne des pays exportateurs de pétrole est tombée de 5,4 % en 2014 à 2,9 % en 2015. Comparativement, le ralentissement a été moins marqué dans la plupart des pays importateurs de pétrole
De même, parallèlement à la baisse des prix des matières premières, l'afflux de capitaux à destination de la région a fléchi par rapport au taux record de 2014, avec un recul des prêts bancaires internationaux impulsé par le processus de désendettement des banques européennes et la réorientation de leurs activités de prêt vers une Asie en plein développement.
De même, le déficit budgétaire courant de plusieurs pays exportateurs de produits non énergétiques (Éthiopie, Mozambique, Namibie et Niger) s'est aggravé, en partie parce que leurs exportations continuent de stagner, mais également à cause de l'accroissement des importations destinées aux grands projets d'investissements publics. Toutefois, dans la plupart de ces pays, les IDE continuent de financer le déficit budgétaire. Les niveaux de la dette extérieure publique ont augmenté au sein de la région, avec une médiane estimée à 30,1 % du PIB, contre 23,9 % en 2014.
Pathé TOURE
De même, parallèlement à la baisse des prix des matières premières, l'afflux de capitaux à destination de la région a fléchi par rapport au taux record de 2014, avec un recul des prêts bancaires internationaux impulsé par le processus de désendettement des banques européennes et la réorientation de leurs activités de prêt vers une Asie en plein développement.
De même, le déficit budgétaire courant de plusieurs pays exportateurs de produits non énergétiques (Éthiopie, Mozambique, Namibie et Niger) s'est aggravé, en partie parce que leurs exportations continuent de stagner, mais également à cause de l'accroissement des importations destinées aux grands projets d'investissements publics. Toutefois, dans la plupart de ces pays, les IDE continuent de financer le déficit budgétaire. Les niveaux de la dette extérieure publique ont augmenté au sein de la région, avec une médiane estimée à 30,1 % du PIB, contre 23,9 % en 2014.
Pathé TOURE