Reprise de la tendance à la hausse de l’activité économique sénégalaise, tel est le constat fait par les analystes du FMI, lors de la cinquième revue pour l’année 2012. En effet, il ressort du mémorandum de politiques économiques et financières soumis aux administrateurs du FMI, que la croissance aurait atteint 3,5%. Cette croissance est le fait du rebond de l’agriculture après la sécheresse, et elle devrait même atteindre les 4% selon les projections. L’inflation est réduite à 1,4% et devrait même rester maitrisée. Ainsi, Le FMI indique que le Programme Economique et Financier du Sénégal « a été satisfaisant », car tous les critères d’évaluations pour la fin 2012 ont été respectés, même si certains ont tardé à être réalisés. A titre d’exemple, on peut citer l’objectif du déficit budgétaire de 5,9% du PIB, qui a été atteint, grâce à une bonne maitrise des dépenses et ceci malgré de fortes moins values des recettes.
Par ailleurs, le plafond fixé sur la valeur de la part des marchés publics de gré à gré a été légèrement dépassé en septembre et décembre 2012. En plus de cela, la mise en œuvre des réformes structurelles a noté des progrès avec la finalisation du guide d’évaluation des investissements publics, mais aussi avec l’entrée en vigueur du nouveau Code fiscal en janvier 2013, comme il a été planifié. La revue mentionne également la forte pression sur le budget, qui est le résultat de chocs exogènes tels que la situation qui prévaut au Mali, les dépenses énergétiques colossales etc. C’est dans ce cadre qu’il est envisagé de ralentir, le rythme de réduction du déficit budgétaire prévu pour 2013 (5,4% du PIB au lieu de 4,9%). A ce propos, une nouvelle émission euro-obligataire est prévue pour combler l’écart de financement, et réduire le recourt aux financements à court terme sur le marché régional. Cependant, maintenir l’objectif de rabaissement du déficit budgétaire en-dessous du seuil de 4% d’ici 2015, est essentiel pour préserver la viabilité à long terme de la dette et rétablir les marges de manœuvre budgétaire, décrit le FMI. Sur le registre des recommandations, le Sénégal pour stimuler la croissance et la création d’emplois, il demeure essentiel de booster la mise en œuvre du programme de réforme. Ces réformes concernent tout d’abord l’Etat, afin d’assurer la viabilité budgétaire. Ensuite, réformer le secteur énergétique est une composante clé de la promotion du développement du secteur privé et de l’amélioration du climat des affaires, souligne le FMI. Le soutien à la SENELEC englobe 2,5% du PIB et ceci constitue un lourd fardeau sur le budget. Ainsi, il devient primordial d’accélérer le processus des réformes du secteur énergétique, surtout celles de la SENELEC, et mettre en place des projets d’investissements qui vont permettre de réduire durablement les coûts de production, les subventions sur l’électricité et le déficit budgétaire.
Sokhna Seck
Par ailleurs, le plafond fixé sur la valeur de la part des marchés publics de gré à gré a été légèrement dépassé en septembre et décembre 2012. En plus de cela, la mise en œuvre des réformes structurelles a noté des progrès avec la finalisation du guide d’évaluation des investissements publics, mais aussi avec l’entrée en vigueur du nouveau Code fiscal en janvier 2013, comme il a été planifié. La revue mentionne également la forte pression sur le budget, qui est le résultat de chocs exogènes tels que la situation qui prévaut au Mali, les dépenses énergétiques colossales etc. C’est dans ce cadre qu’il est envisagé de ralentir, le rythme de réduction du déficit budgétaire prévu pour 2013 (5,4% du PIB au lieu de 4,9%). A ce propos, une nouvelle émission euro-obligataire est prévue pour combler l’écart de financement, et réduire le recourt aux financements à court terme sur le marché régional. Cependant, maintenir l’objectif de rabaissement du déficit budgétaire en-dessous du seuil de 4% d’ici 2015, est essentiel pour préserver la viabilité à long terme de la dette et rétablir les marges de manœuvre budgétaire, décrit le FMI. Sur le registre des recommandations, le Sénégal pour stimuler la croissance et la création d’emplois, il demeure essentiel de booster la mise en œuvre du programme de réforme. Ces réformes concernent tout d’abord l’Etat, afin d’assurer la viabilité budgétaire. Ensuite, réformer le secteur énergétique est une composante clé de la promotion du développement du secteur privé et de l’amélioration du climat des affaires, souligne le FMI. Le soutien à la SENELEC englobe 2,5% du PIB et ceci constitue un lourd fardeau sur le budget. Ainsi, il devient primordial d’accélérer le processus des réformes du secteur énergétique, surtout celles de la SENELEC, et mettre en place des projets d’investissements qui vont permettre de réduire durablement les coûts de production, les subventions sur l’électricité et le déficit budgétaire.
Sokhna Seck