« Le monde a parié sur les combustibles fossiles et a perdu », a insisté le chef de l'ONU, exhortant les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre de ne pas considérer la guerre en Ukraine comme une excuse pour accroître leur dépendance aux énergies fossiles, et répétant l'urgence d'abandonner le fossile pour investir massivement dans les énergies renouvelables.
« Aucun danger n’est plus imminent que d’étendre l’utilisation des combustibles fossiles. Même à court terme, cela n'a aucun sens politique ou économique », a-t-il martelé. Sur un ton très incisif, il a parlé d’une planète « piégée » où les producteurs de combustibles fossiles et les financiers « tiennent l'humanité par la gorge ».
Le Secrétaire général n’a pas épargné le secteur industriel des combustibles fossiles, à qui il a reproché d’avoir investi massivement et durant des décennies le terrain de la « pseudo-science » et des relations publiques, en façonnant un récit visant à minimiser leurs responsabilités dans le changement climatique, pour saper des politiques climatiques ambitieuses.
Des industriels qui ont exploité « exactement les mêmes tactiques scandaleuses que l’industrie du tabac des décennies auparavant », a insisté M. Guterres. « Les industriels des énergies fossiles et leurs complices de la finance doivent rendre des comptes », a-t-il insisté, ajoutant que l'argument de suspendre l'action climatique pour donner la priorité à des questions de politique intérieure « sonnait creux ».
« Si nous avions investi plus tôt et massivement dans les énergies renouvelables, nous ne nous retrouverions pas une fois de plus à la merci des marchés hydrocarbures instables. Veillons à ce que la guerre en Ukraine ne serve pas à accroître cette dépendance. Les problèmes domestiques les plus urgents d'aujourd'hui - comme l'inflation et le prix du gaz - sont eux-mêmes des problèmes liés au climat et aux combustibles fossiles », a insisté le chef de l’ONU.
M. Guterres a prévenu que sans des initiatives plus audacieuses, les problèmes de l’humanité iraient en se superposant et en se démultipliant. Le modèle de croissance infinie actuel, dans un monde aux ressources physiques limitées, entraînera en effet un « triple effet » permanent d'inflation, de chaos climatique et de conflits, a-t-il prévenu.
Pour le Secrétaire général, la solution consiste à investir massivement dans les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien.
« Nous disposons de ressources infinies pour répondre à nos besoins énergétiques : le vent, le soleil et les marées ne s'épuisent jamais », a-t-il remarqué, affirmant que ces sources d'énergie renouvelables étaient « déjà moins chères » que les combustibles fossiles et créaient « trois fois plus d'emplois ».
« Si nous parvenons à remplacer les combustibles fossiles finis et polluants par des ressources renouvelables infinies, nous pourrons résoudre l'équation énergétique. Nous pourrons mettre à portée de main des prix stables et une croissance économique durable », a insisté M. Gutteres.
Le chef de l’ONU a proposé un plan pour une transition rapide vers les énergies renouvelables. Ce plan inclue de considérer les technologies renouvelables comme un « bien public mondial », disponible gratuitement ; et de tripler les investissements publics et privés dans les énergies renouvelables, « pour atteindre au moins 4.000 milliards de dollars par an ».
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« Aucun danger n’est plus imminent que d’étendre l’utilisation des combustibles fossiles. Même à court terme, cela n'a aucun sens politique ou économique », a-t-il martelé. Sur un ton très incisif, il a parlé d’une planète « piégée » où les producteurs de combustibles fossiles et les financiers « tiennent l'humanité par la gorge ».
Les « tactiques scandaleuses » des industriels du fossile
Le Secrétaire général n’a pas épargné le secteur industriel des combustibles fossiles, à qui il a reproché d’avoir investi massivement et durant des décennies le terrain de la « pseudo-science » et des relations publiques, en façonnant un récit visant à minimiser leurs responsabilités dans le changement climatique, pour saper des politiques climatiques ambitieuses.
Des industriels qui ont exploité « exactement les mêmes tactiques scandaleuses que l’industrie du tabac des décennies auparavant », a insisté M. Guterres. « Les industriels des énergies fossiles et leurs complices de la finance doivent rendre des comptes », a-t-il insisté, ajoutant que l'argument de suspendre l'action climatique pour donner la priorité à des questions de politique intérieure « sonnait creux ».
Un plaidoyer pour les énergies renouvelables
« Si nous avions investi plus tôt et massivement dans les énergies renouvelables, nous ne nous retrouverions pas une fois de plus à la merci des marchés hydrocarbures instables. Veillons à ce que la guerre en Ukraine ne serve pas à accroître cette dépendance. Les problèmes domestiques les plus urgents d'aujourd'hui - comme l'inflation et le prix du gaz - sont eux-mêmes des problèmes liés au climat et aux combustibles fossiles », a insisté le chef de l’ONU.
M. Guterres a prévenu que sans des initiatives plus audacieuses, les problèmes de l’humanité iraient en se superposant et en se démultipliant. Le modèle de croissance infinie actuel, dans un monde aux ressources physiques limitées, entraînera en effet un « triple effet » permanent d'inflation, de chaos climatique et de conflits, a-t-il prévenu.
Le plan en cinq points de l’ONU
Pour le Secrétaire général, la solution consiste à investir massivement dans les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien.
« Nous disposons de ressources infinies pour répondre à nos besoins énergétiques : le vent, le soleil et les marées ne s'épuisent jamais », a-t-il remarqué, affirmant que ces sources d'énergie renouvelables étaient « déjà moins chères » que les combustibles fossiles et créaient « trois fois plus d'emplois ».
« Si nous parvenons à remplacer les combustibles fossiles finis et polluants par des ressources renouvelables infinies, nous pourrons résoudre l'équation énergétique. Nous pourrons mettre à portée de main des prix stables et une croissance économique durable », a insisté M. Gutteres.
Le chef de l’ONU a proposé un plan pour une transition rapide vers les énergies renouvelables. Ce plan inclue de considérer les technologies renouvelables comme un « bien public mondial », disponible gratuitement ; et de tripler les investissements publics et privés dans les énergies renouvelables, « pour atteindre au moins 4.000 milliards de dollars par an ».