Les USA se placent en plus gros contributeur avec 3 milliards de dollars, suivis du Japon 1,5 milliard, de la Grande-Bretagne 1,2 milliard, et de la France qui apporte 1 milliard de dollar au FVC
Quand la finance vient au secours du climat. Le Fonds vert pour le climat (FVC) de l'Onu a levé entre 9,3 et 9,4 milliards de dollars jeudi 20 novembre lors d'une Conférence qui a réuni une trentaine de pays contributeurs à Berlin. Une avancée importante depuis sa création en 2010 par les accords de Cancun sachant que, jusqu'à présent, ce fonds était resté privé de moyens.
"C'est un jour historique" et "extrêmement important", s'est félicitée Héla Cheikhrouhou, la directrice du fonds à l'issue de la réunion. Le but à atteindre n'est en effet plus très loin puisque le FVC tablait sur 10 milliards de dollars à la fin de l'année 2014.
La Conférence des Nations Unies sur le Climat qui va s'ouvrir à Lima dans quinze jours devrait, elle aussi, être l'occasion de nouvelles annonces de la part du Canada ou de la Pologne notamment.
Mais le temps presse pour agir avant la grande réunion de décembre 2015 à Paris pour la COP21 où un accord international doit être trouvé. Et, malgré la somme levée, "le compte n'y est pas", selon l'ONG Oxfam France, qui appelait à une capitalisation "d'au moins 15 milliards" de dollars. Elle regrette que "des pays comme l'Australie, l'Autriche ou la Belgique n'aient toujours pas pris d'engagement".
Or selon les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, il faut circonscrire à 2°C la hausse des températures, limite au-delà de laquelle la planète serait soumise à des dérèglements majeurs. A ce titre, le FVC, qui est susceptible de recevoir des fonds publics et privés, dons ou prêts, s'inscrit dans l'objectif de l'Onu de dégager 100 milliards de dollars pour l'action contre le réchauffement climatique d'ici 2020. Une partie encore non déterminée de cet argent transitera par le Fonds.
Il devrait permettre de faire aboutir des projets qui ne trouvent pas de bailleurs aujourd'hui, et d'investir de manière égale dans l'adaptation au changement climatique et dans les solutions favorisant la décarbonation de l'économie, comme les énergies renouvelables.
Latribune.fr
"C'est un jour historique" et "extrêmement important", s'est félicitée Héla Cheikhrouhou, la directrice du fonds à l'issue de la réunion. Le but à atteindre n'est en effet plus très loin puisque le FVC tablait sur 10 milliards de dollars à la fin de l'année 2014.
"Un premier pas"... insuffisant?
Les Etats-Unis se placent en plus gros contributeur avec 3 milliards de dollars, suivis du Japon (1,5 milliard), de la Grande-Bretagne (1,2 milliard), et de la France qui apporte 1 milliard de dollar au FVC, comme l'avait annoncé François Hollande en septembre. D'autres, comme le Panama ont promis plus modestement 1 million de dollars. Les pays les plus développés -et parmi les plus pollueurs- contribuant logiquement davantage à abonder le fonds.La Conférence des Nations Unies sur le Climat qui va s'ouvrir à Lima dans quinze jours devrait, elle aussi, être l'occasion de nouvelles annonces de la part du Canada ou de la Pologne notamment.
Mais le temps presse pour agir avant la grande réunion de décembre 2015 à Paris pour la COP21 où un accord international doit être trouvé. Et, malgré la somme levée, "le compte n'y est pas", selon l'ONG Oxfam France, qui appelait à une capitalisation "d'au moins 15 milliards" de dollars. Elle regrette que "des pays comme l'Australie, l'Autriche ou la Belgique n'aient toujours pas pris d'engagement".
L'instrument de l'investissement écologique
Bien que les Etats et leurs dirigeants n'hésitent plus aujourd'hui à se déclarer engagés dans la lutte contre le changement climatique, ils peinent à dégager les ressources financières adéquates.Or selon les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, il faut circonscrire à 2°C la hausse des températures, limite au-delà de laquelle la planète serait soumise à des dérèglements majeurs. A ce titre, le FVC, qui est susceptible de recevoir des fonds publics et privés, dons ou prêts, s'inscrit dans l'objectif de l'Onu de dégager 100 milliards de dollars pour l'action contre le réchauffement climatique d'ici 2020. Une partie encore non déterminée de cet argent transitera par le Fonds.
Il devrait permettre de faire aboutir des projets qui ne trouvent pas de bailleurs aujourd'hui, et d'investir de manière égale dans l'adaptation au changement climatique et dans les solutions favorisant la décarbonation de l'économie, comme les énergies renouvelables.
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