Présidant la cérémonie d’ouverture du IXème colloque annuel de l’Association internationale des Services du Trésor (AIST), le ministre délégué au Budget Birima Mangara a rappelé l’urgence pour les pays surtout africain d’orienter leur actions publiques vers la qualité. D’ailleurs, il assure que la réforme de la gestion publique s’impose à nous comme une nécessité.
Ainsi, le nouveau credo du management public est d’insuffler une efficacité accrue à l’action administrative en vue de satisfaire les attentes légitimes de nos citoyens devenus mieux informés et donc plus exigeants. Pour le ministre du Budget, il s’agit en l’occurrence de promouvoir une programmation budgétaire qui reflète à suffisance les grands choix et orientations des politiques publiques. Pour ce faire, assure-t-il, il convient de sortir de la dictature de l’annualité, pour épouser le paradigme de la pluri annualité. C’est dans cet ordre d’idées que s’inscrit l’élaboration du document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP) ainsi que les documents de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD).
«La production de ces documents, annexes du projet de loi de finances de l’année est effective depuis deux ans. Ces outils permettent de mieux cerner les orientations socio-économiques de notre pays», fait-il savoir.
D’ailleurs, la performance dans ce domaine nécessite la mise en place de cadres d’évaluation des politiques publiques, de mécanismes de ciblage des groupes vulnérables dans l’allocation des ressources publiques mais aussi une plus grande responsabilisation de l’ensemble des acteurs de la chaine d’exécution de la dépense.
«La transparence budgétaire constitue également un axe majeur de cette réforme des finances publiques», déclare le ministre du Budget. Ainsi, l’exécution de la dépense publique, par le transfert d’importantes ressources au profit des ménages et des entreprises qu’elle implique, constitue un levier important de la politique économique», conclut-il.
Ndeye Maguette Kebe
Ainsi, le nouveau credo du management public est d’insuffler une efficacité accrue à l’action administrative en vue de satisfaire les attentes légitimes de nos citoyens devenus mieux informés et donc plus exigeants. Pour le ministre du Budget, il s’agit en l’occurrence de promouvoir une programmation budgétaire qui reflète à suffisance les grands choix et orientations des politiques publiques. Pour ce faire, assure-t-il, il convient de sortir de la dictature de l’annualité, pour épouser le paradigme de la pluri annualité. C’est dans cet ordre d’idées que s’inscrit l’élaboration du document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP) ainsi que les documents de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD).
«La production de ces documents, annexes du projet de loi de finances de l’année est effective depuis deux ans. Ces outils permettent de mieux cerner les orientations socio-économiques de notre pays», fait-il savoir.
D’ailleurs, la performance dans ce domaine nécessite la mise en place de cadres d’évaluation des politiques publiques, de mécanismes de ciblage des groupes vulnérables dans l’allocation des ressources publiques mais aussi une plus grande responsabilisation de l’ensemble des acteurs de la chaine d’exécution de la dépense.
«La transparence budgétaire constitue également un axe majeur de cette réforme des finances publiques», déclare le ministre du Budget. Ainsi, l’exécution de la dépense publique, par le transfert d’importantes ressources au profit des ménages et des entreprises qu’elle implique, constitue un levier important de la politique économique», conclut-il.
Ndeye Maguette Kebe