La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la Banque Centrale, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de stabilité des prix. Elle tâche également d'atteindre les autres objectifs de la politique économique, qualifié de triangle keynésien : la croissance, le plein emploi, l'équilibre extérieur. D'après la théorie économique moderne, le travail de la Banque Centrale consiste à maximiser le bien-être économique des ménages (Mishkin). En effet, les règles de politique économiques à adopter, ont toujours suscité des débats. Mais à chaque fois, si les solutions traditionnelles ne parviennent pas à inverser les mauvaises performances d’une variable particulière, les économistes se mettent à réévaluer les liens théoriques. C’est dans ce contexte, que les autorités de la Banque Centrale ont jugé nécessaire de mettre en place un Comité de Politique Monétaire (CMP), vu l’évolution récente de la conjoncture internationale et nationale. Et pour une première fois le Comité a tenu une réunion ordinaire pour l’année 2013, ce mercredi 6 mars dans les locaux de la BCEAO à Dakar, sous la présidence du Gouverneur de la BCEAO, M. Tiemoko Meyliet Koné. Sur l’international, le Comité note la persistance d’une conjoncture morose. Au niveau régional, le Comité est revenu sur l’impact de la crise au Mali et en Guinée Bissau.
Par ailleurs, s’agissant de l’Union Monétaire, le CPM soutient que le Produit intérieur Brut (PIB) de 2012 est conforme aux prévisions, et celui de 2013 est estimé à 6,5%. Pour atteindre ce taux, il est envisagé le maintien d’une politique budgétaire renforcée, une bonne exécution des programmes économiques et financiers avec l’aide des partenaires extérieurs, mais aussi un accroissement substantiel des investissements publics et privés. En ce qui concerne l’inflation, celle-ci a contracté une baisse successive avec une variation de l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) qui passe de 3,3% à fin octobre à 2,8% à fin décembre 2012 et à 2,2% à fin janvier 2013. Au quatrième trimestre de 2013, l’inflation est projetée à 1,5%. Et cette baisse prévue serait à l’ origine de la faiblesse de la demande mondiale, qui atténue les risques pesant sur l’inflation importée, mais aussi la baisse des produits alimentaires locaux, dans la perspective d’une campagne agricole 2013/2014 satisfaisante. Toujours selon le CPM, on note une détente des taux sur les marchés monétaires et la dette publique au cours du quatrième trimestre de 2012. Par ailleurs, le CPM a décidé de baisser les taux directeurs de la BCEAO de 25 points de base, dans le but de maintenir la détente des taux d’intérêts pour améliorer les conditions de financements de la croissance au sein de l’Union. Il a en outre décidé de maintenir inchangé le coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques à son niveau de 5%. Enfin, les membres du comité demandent aux Etats membres de respecter les efforts engagés pour asseoir une croissance économique forte et durable.
Sokhna Seck
Par ailleurs, s’agissant de l’Union Monétaire, le CPM soutient que le Produit intérieur Brut (PIB) de 2012 est conforme aux prévisions, et celui de 2013 est estimé à 6,5%. Pour atteindre ce taux, il est envisagé le maintien d’une politique budgétaire renforcée, une bonne exécution des programmes économiques et financiers avec l’aide des partenaires extérieurs, mais aussi un accroissement substantiel des investissements publics et privés. En ce qui concerne l’inflation, celle-ci a contracté une baisse successive avec une variation de l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) qui passe de 3,3% à fin octobre à 2,8% à fin décembre 2012 et à 2,2% à fin janvier 2013. Au quatrième trimestre de 2013, l’inflation est projetée à 1,5%. Et cette baisse prévue serait à l’ origine de la faiblesse de la demande mondiale, qui atténue les risques pesant sur l’inflation importée, mais aussi la baisse des produits alimentaires locaux, dans la perspective d’une campagne agricole 2013/2014 satisfaisante. Toujours selon le CPM, on note une détente des taux sur les marchés monétaires et la dette publique au cours du quatrième trimestre de 2012. Par ailleurs, le CPM a décidé de baisser les taux directeurs de la BCEAO de 25 points de base, dans le but de maintenir la détente des taux d’intérêts pour améliorer les conditions de financements de la croissance au sein de l’Union. Il a en outre décidé de maintenir inchangé le coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques à son niveau de 5%. Enfin, les membres du comité demandent aux Etats membres de respecter les efforts engagés pour asseoir une croissance économique forte et durable.
Sokhna Seck