Ils intervenaient lors d’un panel entrant dans le cadre dans le cadre de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par la Banque africaine de développement (BAD).
Selon M. Ahoutou Koffi Directeur de cabinet du premier ministre ivoirien il faudra assurer la réforme de l’environnement des affaires dans le cadre du Doing Business de la Banque mondiale. « Si nous produisons, ajoute-t-il, il faudra savoir quelles sont les exigences du marché en termes de qualité et de normalisation pour lesquelles nos pays doivent de doter de capacités réelles ».
M. Koffi a aussi évoqué la question des infrastructures de stockage qu’il convient de régler. Donnant l’exemple de la noix de cajou, il estime que la cueillette de ce produit se fait sur une courte période. En revanche, sa commercialisation est effectuée sur un temps plus long. D’où des infrastructures de stockage à mettre en place. Dr Papa Abdoulaye Seck le ministre de l’agriculture du Sénégal a insisté sur cet aspect estimant que « souvent la question de la conservation est un aspect plus important que la production ». Le ministre sénégalais a ainsi demandé à la BAD, d’intervenir au niveau de la conservation des produits agricoles». Sur un autre registre M. Seck soutient qu’il faut une recherche forte sinon la transformation de l’agriculture deviendra difficile.
De son coté Mme Jacqueline Sultan, le ministre guinéen de l’agriculture, estime qu’en terme de marketing l’Afrique doit se positionner pour les semences de qualité. En plus de cela, elle soutient que« nous avons besoin d’une meilleure maitrise de l’eau ». Son pays est à ce niveau un paradoxe. Alors qu’il pleut six mois sur 12, la Guinée a un problème de maitrise d’eau. Mme Sultan a ainsi fait un appel à la BAD pour soutenir dans ce sens son pays.
El Hadj Diakhaté
Selon M. Ahoutou Koffi Directeur de cabinet du premier ministre ivoirien il faudra assurer la réforme de l’environnement des affaires dans le cadre du Doing Business de la Banque mondiale. « Si nous produisons, ajoute-t-il, il faudra savoir quelles sont les exigences du marché en termes de qualité et de normalisation pour lesquelles nos pays doivent de doter de capacités réelles ».
M. Koffi a aussi évoqué la question des infrastructures de stockage qu’il convient de régler. Donnant l’exemple de la noix de cajou, il estime que la cueillette de ce produit se fait sur une courte période. En revanche, sa commercialisation est effectuée sur un temps plus long. D’où des infrastructures de stockage à mettre en place. Dr Papa Abdoulaye Seck le ministre de l’agriculture du Sénégal a insisté sur cet aspect estimant que « souvent la question de la conservation est un aspect plus important que la production ». Le ministre sénégalais a ainsi demandé à la BAD, d’intervenir au niveau de la conservation des produits agricoles». Sur un autre registre M. Seck soutient qu’il faut une recherche forte sinon la transformation de l’agriculture deviendra difficile.
De son coté Mme Jacqueline Sultan, le ministre guinéen de l’agriculture, estime qu’en terme de marketing l’Afrique doit se positionner pour les semences de qualité. En plus de cela, elle soutient que« nous avons besoin d’une meilleure maitrise de l’eau ». Son pays est à ce niveau un paradoxe. Alors qu’il pleut six mois sur 12, la Guinée a un problème de maitrise d’eau. Mme Sultan a ainsi fait un appel à la BAD pour soutenir dans ce sens son pays.
El Hadj Diakhaté