La nouvelle base intègre la production de la pêche continentale, de l'aquaculture et d'eau en milieu rural. Elle prend en considération les résultats du Recensement Général des Entreprises (RGE) de 2016, l'Enquête Nationale sur les Unités de Production Informelle du Sénégal (ENUPIS) de 2016, l'Enquête de Suivi de la Pauvreté au Sénégal (ESPS) de 2011 complétée des données de l'enquête Listening to Senegal (L2S) de 2014 et l'enquête annuelle agricole extrapolée à partir des ménages agricoles du Recensement Général de la Population et de l'Habitat, de l'Agriculture et de l'Elevage (RGPHAE) de 2013.
Elle a aussi pris en compte les nouveautés du SCN 2008 pertinentes pour l'économie sénégalaise, notamment le traitement de la recherche et développement, le mode de calcul du Service d'Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM) et sa ventilation en emplois, le calcul de la production de l'assurance non-vie (dommage) à partir des indemnités ajustées et la production non marchande de la Direction nationale de la BCEAO pour le Sénégal.
Les changements ont conduit à un nouveau PIB de 9 775 milliards FCFA en 2014, soit une réévaluation 29,4% par rapport à son niveau de l'ancienne base 1999. Cet écart est essentiellement imputable aux améliorations des sources et méthodologies (25,5 points) et aux changements induits par l'adoption du SCN 2008 (3,0 points).
Du point de vue des emplois du PIB, la variation est due à hauteur de 20,4 points par la consommation finale, de 9,1 points par l'investissement (Formation brute de capital, variation des stocks et acquisition nettes d'objets de valeur) et de -0,1 point par les exportations nettes des importations. Le poids de la consommation finale dans le PIB de 2014 passe de 94,8% (base 1999) à 89,0% dans la nouvelle base, le taux d'investissement s'améliore de 24,4% (base 1999) à 25,7% dans les comptes rénovés 2014. Le poids des exportations nettes des importations dans le PIB se situe à -14,9% dans la base 2014 alors qu'elle était de -19,2% dans l'ancienne base.
Pathe TOURE
Elle a aussi pris en compte les nouveautés du SCN 2008 pertinentes pour l'économie sénégalaise, notamment le traitement de la recherche et développement, le mode de calcul du Service d'Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM) et sa ventilation en emplois, le calcul de la production de l'assurance non-vie (dommage) à partir des indemnités ajustées et la production non marchande de la Direction nationale de la BCEAO pour le Sénégal.
Les changements ont conduit à un nouveau PIB de 9 775 milliards FCFA en 2014, soit une réévaluation 29,4% par rapport à son niveau de l'ancienne base 1999. Cet écart est essentiellement imputable aux améliorations des sources et méthodologies (25,5 points) et aux changements induits par l'adoption du SCN 2008 (3,0 points).
Du point de vue des emplois du PIB, la variation est due à hauteur de 20,4 points par la consommation finale, de 9,1 points par l'investissement (Formation brute de capital, variation des stocks et acquisition nettes d'objets de valeur) et de -0,1 point par les exportations nettes des importations. Le poids de la consommation finale dans le PIB de 2014 passe de 94,8% (base 1999) à 89,0% dans la nouvelle base, le taux d'investissement s'améliore de 24,4% (base 1999) à 25,7% dans les comptes rénovés 2014. Le poids des exportations nettes des importations dans le PIB se situe à -14,9% dans la base 2014 alors qu'elle était de -19,2% dans l'ancienne base.
Pathe TOURE