Convaincu que c’est l’APE qui permet de créer de la valeur ajoutée productive et de la richesse nationale, le Sénégal prévoit de libéraliser « 39 lignes de produits tarifaires avec la nouvelle proposition faite par l’Afrique de l’Ouest à l’Union européenne (UE), sur une ouverture de son marché à 75% dans le cadre des (APE) », a soutenu, le président de la Commission Négociations commerciales régionales et internationales du CNP, du Sénégal Ibrahima Diagne. Ce dernier affirme que la conséquence immédiate de la variation à la hausse de l'offre de marché « passe de 70% à 75%) et le nombre de lignes tarifaires du Sénégal exclues de la libéralisation passe de 295 à 259». Cependant, Ibrahima Diagne estime que sur les lignes à libéraliser avec la nouvelle proposition, « il y en a huit qui n'ont pas fait l'objet de commerce depuis 2008, et que la libéralisation n'aurait pas d'incidences majeures ». Par contre, pour les lignes restantes, il affirme que « l'Etat et le secteur privé vont procéder à une analyse de l'impact de la libéralisation, sur elles en privilégiant l'intérêt national ». Par ailleurs, au-delà du taux d'accès au marché, il est important que « nous nous penchions sur le traitement des subventions européennes, le dumping ou toutes sortes de concurrence déloyale d'importation », propose Ibrahima Diagne.
En d’autre terme, M. Diagne a mis en exergue le désavantage comparatif, par rapport à l'Union Européenne, du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest. Car ces derniers enregistrent un déficit énergétique, une faible capacité productive, un déficit de productivité du travail et des difficultés à satisfaire les normes européennes.
Pour sa part le directeur du Commerce Extérieur Cheikh Sadibou Seck soutient que le Sénégal à toujours son leadership pour la prise en compte de l’effective « de la dimension de développement dans les négociations de l’APE ». Il soutient que la position constante du Sénégal consiste à « préserver les acquis du processus d’intégration régionale », tout en mettant l’accent sur « la nécessité de mobiliser les ressources financières suffisantes ». Par conséquent, « on pourra accompagner les secteurs productifs de nos Etats, assurer leur compétitivité et leur capacité à faire face à la concurrence des produits Européens », argumente Cheikh Sadibou Seck.
Ainsi, le Directeur du Commerce Extérieur reste persuadé que cette exigence animera les participants de cet atelier dont les conclusions permettront « à notre pays de défendre ses positions à la réunion de Banjul, prévu dans quelques jours ».
Ce présent atelier sera une occasion pour les acteurs nationaux de procéder à une analyse objective des produits concernés. Car d’après le document remis à la pesse, d’importantes filières agro-industrielles seront en difficulté, des milliers d’emplois seront menacés et le développement local dans certaines régions sera compromis, si une réponse positive et durable n’est pas apportée. Toutefois, il convient de rappeler que l’Afrique de l’Ouest avait proposé l’ouverture à 70% de son marché en valeur et en volume sur une période de 25ans aux exportations Européennes. Par contre, l’UE en demandait 80% sur une période de 15ans. Finalement un ouverture de 75% a été retenue.
Amy Diallo
En d’autre terme, M. Diagne a mis en exergue le désavantage comparatif, par rapport à l'Union Européenne, du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest. Car ces derniers enregistrent un déficit énergétique, une faible capacité productive, un déficit de productivité du travail et des difficultés à satisfaire les normes européennes.
Pour sa part le directeur du Commerce Extérieur Cheikh Sadibou Seck soutient que le Sénégal à toujours son leadership pour la prise en compte de l’effective « de la dimension de développement dans les négociations de l’APE ». Il soutient que la position constante du Sénégal consiste à « préserver les acquis du processus d’intégration régionale », tout en mettant l’accent sur « la nécessité de mobiliser les ressources financières suffisantes ». Par conséquent, « on pourra accompagner les secteurs productifs de nos Etats, assurer leur compétitivité et leur capacité à faire face à la concurrence des produits Européens », argumente Cheikh Sadibou Seck.
Ainsi, le Directeur du Commerce Extérieur reste persuadé que cette exigence animera les participants de cet atelier dont les conclusions permettront « à notre pays de défendre ses positions à la réunion de Banjul, prévu dans quelques jours ».
Ce présent atelier sera une occasion pour les acteurs nationaux de procéder à une analyse objective des produits concernés. Car d’après le document remis à la pesse, d’importantes filières agro-industrielles seront en difficulté, des milliers d’emplois seront menacés et le développement local dans certaines régions sera compromis, si une réponse positive et durable n’est pas apportée. Toutefois, il convient de rappeler que l’Afrique de l’Ouest avait proposé l’ouverture à 70% de son marché en valeur et en volume sur une période de 25ans aux exportations Européennes. Par contre, l’UE en demandait 80% sur une période de 15ans. Finalement un ouverture de 75% a été retenue.
Amy Diallo