Selon la Bceao qui donne l’information, les demandes de refinancement des banques de l’Union ont été servies au taux minimum de 2,5%. «Le taux d’intérêt moyen pondéré sur le marché interbancaire, toutes maturités confondues, est ressorti à 2,97%, après 2,62% un trimestre plus tôt. Sur le compartiment à une semaine, le taux d’intérêt moyen pondéré s’est établi à 2,80% après 2,37% au trimestre précédent et 2,36% un an plus tôt. Le taux débiteur moyen, hors taxes et charges, est ressorti à 6,51% au troisième trimestre 2022, après 6,35% au deuxième trimestre 2022, soit une hausse de 16 pdb », lit-on dans le document.
Au titre de l’évolution de la situation monétaire, la Bceao souligne que le rythme de progression annuelle de la masse monétaire est ressorti à 12,4% à fin septembre 2022, après 12,7% à fin juin 2022. Ce léger ralentissement est induit par la contraction des actifs extérieurs nets (-3.554,0 milliards ou -46,6%), dont l’effet a été atténué par la solidité de l’activité de distribution du crédit, avec une hausse des créances intérieures (+8.425,0 milliards ou 21,1%).
L’augmentation des créances intérieures résulte de l’accroissement combiné des créances nettes des institutions de dépôt sur les Administrations Publiques Centrales (+4.220,0 milliards ou +29,1%) et des créances sur l’économie (+4.205,0 milliards ou +16,5%). Les avoirs officiels de réserves ont connu sur les trois premiers trimestres de l’année une baisse de 2.225,3 milliards, pour se chiffrer à 11.811,1 milliards à fin septembre 2022.
«En particulier, ils ont fléchi de 1.610,9 milliards au cours du troisième trimestre 2022. Le niveau des réserves de change correspond à un taux de couverture de l’émission monétaire de 67,9% contre 77,8% un trimestre plus tôt. Il assure à l’Union 4,6 mois d’importations contre 5,1 mois au trimestre précédent », lit-on dans le document.
Adou Faye
Au titre de l’évolution de la situation monétaire, la Bceao souligne que le rythme de progression annuelle de la masse monétaire est ressorti à 12,4% à fin septembre 2022, après 12,7% à fin juin 2022. Ce léger ralentissement est induit par la contraction des actifs extérieurs nets (-3.554,0 milliards ou -46,6%), dont l’effet a été atténué par la solidité de l’activité de distribution du crédit, avec une hausse des créances intérieures (+8.425,0 milliards ou 21,1%).
L’augmentation des créances intérieures résulte de l’accroissement combiné des créances nettes des institutions de dépôt sur les Administrations Publiques Centrales (+4.220,0 milliards ou +29,1%) et des créances sur l’économie (+4.205,0 milliards ou +16,5%). Les avoirs officiels de réserves ont connu sur les trois premiers trimestres de l’année une baisse de 2.225,3 milliards, pour se chiffrer à 11.811,1 milliards à fin septembre 2022.
«En particulier, ils ont fléchi de 1.610,9 milliards au cours du troisième trimestre 2022. Le niveau des réserves de change correspond à un taux de couverture de l’émission monétaire de 67,9% contre 77,8% un trimestre plus tôt. Il assure à l’Union 4,6 mois d’importations contre 5,1 mois au trimestre précédent », lit-on dans le document.
Adou Faye