M. Adésina s’exprimait à l’ouverture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par son institution. « Ce n’est qu’en transformant l’agriculture de leur pays, qu’ils sortiront des milliers de personnes de la pauvreté et produire de la richesse », ajoute-t-il. Selon lui, l’Afrique doit libérer la richesse de son sol, pas seulement la richesse minérale et pétrolière. De l’avis du président de la BAD, les pays africains qui dépendent de l’exportation des matières primaires font face à l’aggravation des déficits de comptes courants et au déséquilibre budgétaire. « L’Afrique dépense aujourd’hui 35 milliards de dollars par an pour l’importation de produits alimentaires ». Il est important selon lui que cette devise soit consacrée au développement du continent sans pour autant aller vers les marchés de capitaux. De l’avis de M. Adésina, si cette tendance n’est pas inversée par la transformation des produits agricoles, l’Afrique consacrera 1000 milliards de dollars pour importer des denrées alimentaires à l’horizon 2030.
« L’Afrique est simplement fatiguée d’être dans l’insécurité », affirme-t-il dans un discours alternant la langue française et anglaise. Pour remédier à cette situation le président de la BAD suggère aux pays africains d’investir dans des infrastructures de qualité. Ce qui attirera le secteur privé pour investir dans les zones rurales.
Sur un autre registre, M. Adésina a laissé entendre que la BAD est décidée à faire de l’agriculture une vraie activité commerciale. « Cette activité commerciale consiste à nourrir l’Afrique et à libérer son potentiel afin de promouvoir la diversification des économies africaines ».
La question du financement a été aussi abordée par M. Adésina pour qui les Banques centrales africaines et les ministres des finances doivent apporter des fonds publics pour partage les risques de crédit des banques commerciales. « Ils doivent aussi apporter l’expertise technique pour aider les banques commerciales à apprécier les risques dans le domaine agricole », recommande M. Adésina.
El Hadj Diakhaté
« L’Afrique est simplement fatiguée d’être dans l’insécurité », affirme-t-il dans un discours alternant la langue française et anglaise. Pour remédier à cette situation le président de la BAD suggère aux pays africains d’investir dans des infrastructures de qualité. Ce qui attirera le secteur privé pour investir dans les zones rurales.
Sur un autre registre, M. Adésina a laissé entendre que la BAD est décidée à faire de l’agriculture une vraie activité commerciale. « Cette activité commerciale consiste à nourrir l’Afrique et à libérer son potentiel afin de promouvoir la diversification des économies africaines ».
La question du financement a été aussi abordée par M. Adésina pour qui les Banques centrales africaines et les ministres des finances doivent apporter des fonds publics pour partage les risques de crédit des banques commerciales. « Ils doivent aussi apporter l’expertise technique pour aider les banques commerciales à apprécier les risques dans le domaine agricole », recommande M. Adésina.
El Hadj Diakhaté