Selon M. Adam Walima vice ministre Tanzanien des finances, 40% de la population de son pays est jeune. « On est dans une situation explosive car il se pose la question de la politique de l’emploi à offrir à cette tranche d’âge », avance-t-il. Selon lui, les jeunes en Tanzanie ont trois qualités : il sont mieux éduqués, mieux informés et mieux sensibilisés. Beaucoup d’entre eux se sont lancés dans l’agriculture. Selon M. Walima, un jeune qui dispose de 5 à 6 bétails peut produire 100 litres de lait par mois, soit un revenu de 700 dollars. « Si ce jeune peut avoir de l’aide financière pour démarrer ses activités, il pourra disposer de sources de revenus », souligne-t-il. Les mêmes observations ont été faites par ses pairs africains pour qui le renforcement des capacités des jeunes à travers la formation est nécessaire. Quant à M. Adjiotteh Ayassor ministre des finances du Togo, il a évoqué, en dehors du financement, deux contraintes auxquelles sont confrontés les jeunes de son pays : le problème de la propriété foncière qui est coutumière et la pénibilité du travail de la terre faute de mécanisation.
Le président de la BAD qui présidait ce panel partagera les suggestions des participants. Selon lui « nous devons agir urgemment et créer des revenus pour les jeunes ». Il a, à ce titre évoqué l’idée d’une facilité financière pour cette tranche de population africaine.
El Hadj Diakhaté
Le président de la BAD qui présidait ce panel partagera les suggestions des participants. Selon lui « nous devons agir urgemment et créer des revenus pour les jeunes ». Il a, à ce titre évoqué l’idée d’une facilité financière pour cette tranche de population africaine.
El Hadj Diakhaté