Il intervenait lors de l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par la Banque africaine de développement (BAD).
Selon lui ces trois axes sont : l’amélioration des routes de desserte agricole, la création de coopératives agricoles et la création de parcs agro-industriels. Concernant ce dernier axe, M. Mapon soutient que la mise en place dans son pays en moins de 3 ans d’un parc agro-industriel de 80.000 hectares a, entre autres résultats, permis d’inonder le marché local de produits agricole à des coûts réduits.
Le PM de la RDC a d’autre estimé que si l’Afrique veut réaliser de meilleures performances par rapport aux Objectifs de développement durable (ODD), « il est impératif que nous changeons de manière drastique notre approche du développement particulièrement dans le secteur agricole ». Selon lui, il est temps que les dirigeants africains quittent les simples déclarations pour passer aux actions concrètes et ambitieuses. « Si nous nous accordons qu’en Afrique, au moins 60% de la population pauvre vit en milieu rural, il est normal que la croissance du secteur agricole soit plus efficace et sert les autres secteurs en matière de lutte contre la pauvreté, le chômage et l’insécurité alimentaire » a souligné M. Mapon. A ses yeux, c’est cette croissance agricole qui permet de réduire la pauvreté aussi bien directement qu’indirectement en augmentant la production agricole grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires ainsi qu’aux emplois créés sur tout le maillon de la chaine de valeur.
Partant de son parcours professionnel (il a été tour à tour économiste à la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale, conseiller au ministère des finances, directeur général d’une agence d’exécution des projets financés par la Banque mondiale et la BAD et Premier ministre), M. Mapon a émis un certain nombre de pistes pour une transformation rapide et durable du secteur agricole en Afrique. « Il faut replacer l’agriculture au cœur de la stratégie de développement national ». Il suggère également de repenser les stratégies des bailleurs de fonds si l’Afrique veut s’insérer dans le cadre multilatéral comme un partenaire crédible. Selon toujours le PM de la RDC, «le nouvel agenda de développement de l’agriculture devra se fixer de nouveaux objectifs en terme de rendement et de productivité ». Pour lancer de telles initiatives qui se veulent volontaristes, il préconise de changer de conceptions en termes d’appui au secteur agricole, changer de méthodes et de mode de gestion tant au niveau des différents pays africains qu’au niveau de la BAD. « Il serait impensable et contre productif de penser développer l’agriculture en Afrique en continuant de distribuer des houes, des haches ainsi que des semences non améliorées », affirme M. Mapon fortement applaudi par la salle.
El Hadj Diakhaté
Selon lui ces trois axes sont : l’amélioration des routes de desserte agricole, la création de coopératives agricoles et la création de parcs agro-industriels. Concernant ce dernier axe, M. Mapon soutient que la mise en place dans son pays en moins de 3 ans d’un parc agro-industriel de 80.000 hectares a, entre autres résultats, permis d’inonder le marché local de produits agricole à des coûts réduits.
Le PM de la RDC a d’autre estimé que si l’Afrique veut réaliser de meilleures performances par rapport aux Objectifs de développement durable (ODD), « il est impératif que nous changeons de manière drastique notre approche du développement particulièrement dans le secteur agricole ». Selon lui, il est temps que les dirigeants africains quittent les simples déclarations pour passer aux actions concrètes et ambitieuses. « Si nous nous accordons qu’en Afrique, au moins 60% de la population pauvre vit en milieu rural, il est normal que la croissance du secteur agricole soit plus efficace et sert les autres secteurs en matière de lutte contre la pauvreté, le chômage et l’insécurité alimentaire » a souligné M. Mapon. A ses yeux, c’est cette croissance agricole qui permet de réduire la pauvreté aussi bien directement qu’indirectement en augmentant la production agricole grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires ainsi qu’aux emplois créés sur tout le maillon de la chaine de valeur.
Partant de son parcours professionnel (il a été tour à tour économiste à la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale, conseiller au ministère des finances, directeur général d’une agence d’exécution des projets financés par la Banque mondiale et la BAD et Premier ministre), M. Mapon a émis un certain nombre de pistes pour une transformation rapide et durable du secteur agricole en Afrique. « Il faut replacer l’agriculture au cœur de la stratégie de développement national ». Il suggère également de repenser les stratégies des bailleurs de fonds si l’Afrique veut s’insérer dans le cadre multilatéral comme un partenaire crédible. Selon toujours le PM de la RDC, «le nouvel agenda de développement de l’agriculture devra se fixer de nouveaux objectifs en terme de rendement et de productivité ». Pour lancer de telles initiatives qui se veulent volontaristes, il préconise de changer de conceptions en termes d’appui au secteur agricole, changer de méthodes et de mode de gestion tant au niveau des différents pays africains qu’au niveau de la BAD. « Il serait impensable et contre productif de penser développer l’agriculture en Afrique en continuant de distribuer des houes, des haches ainsi que des semences non améliorées », affirme M. Mapon fortement applaudi par la salle.
El Hadj Diakhaté