A travers cette tribune, Ecobank Sénégal qui en est l’initiatrice pour promouvoir et appuyer la politique relative au contenu local notamment en faveur des acteurs du secteur des hydrocarbures, dit confirmer par la même occasion « son rôle de partenaire de premier plan ».
La filiale sénégalaise du groupe bancaire Ecobank ambitionne, à travers cette activité, d’accompagner les entreprises locales à relever les défis et les contraintes auxquels elles font face en proposant, selon le directeur général de Ecobank Niger, des produits et services financiers et non financiers afin de renforcer leur compétitivité.
Représentant, par ailleurs, le directeur exécutif de Ecobank Afrique de l’Ouest, Didier Alexandre Correa a indiqué qu’en 2021, « plus de 3000 emplois locaux ont été créés avec des parts de marché de plus 278 milliards de francs Cfa absorbés par les entreprises locales mais, selon lui, ces chiffres sont encore faibles au regard des potentialités du secteur ».
Sur la période 2023-2025, il renseigne que le Sénégal table sur des recettes avoisinant les 888 milliards de francs Cfa. Il cite également une étude du National ressource gouvernance institute (Nrgi) selon laquelle les revenus pétroliers et gaziers vont représenter 1,5% du Produit intérieur brut (Pib) et 6% des recettes publiques pendant 25 ans.
Ces prévisions, selon lui disent long sur l’importance de « transformer l’économie sénégalaise, créer plus de richesses et d’emplois avec forcément une redistribution vers les populations ». Dans le dessein d’atteindre ces objectifs Didier Alexandre Correa est d’avis qu’il faut en amont relever plusieurs défis.
C’est pourquoi, dit-il, s’inscrivant toujours dans une position d’avant-gardiste, « Ecobank Sénégal a décidé de collaborer avec des partenaires publics tels que le Comité national de suivi du contenu local (Cnscl) et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) pour échanger avec tous les acteurs de l’écosystème ».
Omar Sy, représentant des Parlementaires a souligné que le secteur privé national a encore du chemin à faire concernant le contenu local. Pour lui, le Sénégal ne peut pas se construire sans son secteur privé national fort. Il a manifesté leur engagement à porter le plaidoyer pour la promotion du contenu local.
Idrissa Diabira a soutenu que l’enjeu est, aujourd’hui, de faire en sorte que le secteur privé maintienne ce rythme de croissance enclenché par le Sénégal depuis 2014. Pour l’Etat, dit-il, l’enjeu est de faire en sorte que le secteur privé joue pleinement son rôle. Le directeur général de l’Adepme rappelle que l’instauration de la loi sur le contenu local s’inscrit dans ce cadre.
Pour Mor Ndiaye Mbaye, cette activité qui réunit les acteurs publics et privés autour de la promotion du contenu local, reste cruciale pour trouver les voies et moyens permettant de connaître les besoins et de mettre en place les solutions de financements adaptés aux entreprises du secteur des hydrocarbures.
Le secrétaire technique du Cnscl relève que l’accès au financement constitue toujours un véritable obstacle et que les taux d’intérêt bancaire élevés demeurent un frein pour le développement des projets. S’exprimant au nom du ministre en charge du pétrole et des énergies, M. Mbaye dit également qu’avant de financer un secteur il faut d’abord comprendre les besoins, d’où l’importance de la rencontre initiée par Ecobank Sénégal. Il a invité enfin les entreprises à se formaliser pour faciliter leur accès aux financements.
Bassirou MBAYE
La filiale sénégalaise du groupe bancaire Ecobank ambitionne, à travers cette activité, d’accompagner les entreprises locales à relever les défis et les contraintes auxquels elles font face en proposant, selon le directeur général de Ecobank Niger, des produits et services financiers et non financiers afin de renforcer leur compétitivité.
Représentant, par ailleurs, le directeur exécutif de Ecobank Afrique de l’Ouest, Didier Alexandre Correa a indiqué qu’en 2021, « plus de 3000 emplois locaux ont été créés avec des parts de marché de plus 278 milliards de francs Cfa absorbés par les entreprises locales mais, selon lui, ces chiffres sont encore faibles au regard des potentialités du secteur ».
Sur la période 2023-2025, il renseigne que le Sénégal table sur des recettes avoisinant les 888 milliards de francs Cfa. Il cite également une étude du National ressource gouvernance institute (Nrgi) selon laquelle les revenus pétroliers et gaziers vont représenter 1,5% du Produit intérieur brut (Pib) et 6% des recettes publiques pendant 25 ans.
Ces prévisions, selon lui disent long sur l’importance de « transformer l’économie sénégalaise, créer plus de richesses et d’emplois avec forcément une redistribution vers les populations ». Dans le dessein d’atteindre ces objectifs Didier Alexandre Correa est d’avis qu’il faut en amont relever plusieurs défis.
C’est pourquoi, dit-il, s’inscrivant toujours dans une position d’avant-gardiste, « Ecobank Sénégal a décidé de collaborer avec des partenaires publics tels que le Comité national de suivi du contenu local (Cnscl) et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) pour échanger avec tous les acteurs de l’écosystème ».
Omar Sy, représentant des Parlementaires a souligné que le secteur privé national a encore du chemin à faire concernant le contenu local. Pour lui, le Sénégal ne peut pas se construire sans son secteur privé national fort. Il a manifesté leur engagement à porter le plaidoyer pour la promotion du contenu local.
Idrissa Diabira a soutenu que l’enjeu est, aujourd’hui, de faire en sorte que le secteur privé maintienne ce rythme de croissance enclenché par le Sénégal depuis 2014. Pour l’Etat, dit-il, l’enjeu est de faire en sorte que le secteur privé joue pleinement son rôle. Le directeur général de l’Adepme rappelle que l’instauration de la loi sur le contenu local s’inscrit dans ce cadre.
Pour Mor Ndiaye Mbaye, cette activité qui réunit les acteurs publics et privés autour de la promotion du contenu local, reste cruciale pour trouver les voies et moyens permettant de connaître les besoins et de mettre en place les solutions de financements adaptés aux entreprises du secteur des hydrocarbures.
Le secrétaire technique du Cnscl relève que l’accès au financement constitue toujours un véritable obstacle et que les taux d’intérêt bancaire élevés demeurent un frein pour le développement des projets. S’exprimant au nom du ministre en charge du pétrole et des énergies, M. Mbaye dit également qu’avant de financer un secteur il faut d’abord comprendre les besoins, d’où l’importance de la rencontre initiée par Ecobank Sénégal. Il a invité enfin les entreprises à se formaliser pour faciliter leur accès aux financements.
Bassirou MBAYE