Outre une visite de courtoisie au chef du gouvernement, Abdel-Ilah Benkiran, souligne un communiqué, le président Adesina a rencontré le ministre de l'Economie et des Finances, par ailleurs gouverneur de la BAD pour le Maroc, Mohammed Boussaïd, ainsi que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, qui assure la présidence de la COP22 - qui se tient cette année à Marrakech.
Selon la même source, la rencontre au ministère des Finances a été suivie d'une séance de travail à laquelle se sont joints le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch ; le ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Rabah ; ainsi que le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Mamoune Bouhdoud, chargé des Petites entreprises et de l'Intégration du secteur informel. Enfin, une dernière réunion de travail a eu lieu à Rabat, avec le patron de l'agence marocaine des énergies solaires (MASEN), Mustapha Bakkouri.
D'emblée, le président Adesina a tenu à souligner la qualité de la coopération qui unit la Banque au Maroc, l'un des ses membres fondateurs et, surtout, son premier client. En effet, le Maroc est l'un de portefeuilles de projets de la BAD les plus performants du continent avec un taux de décaissement (52 %) affiché. De même, la coopération de la BAD avec le Maroc n'est pas seulement une relation financière.
Les nombreux échanges qui ont ponctué cette journée de rencontres et de réunions de travail ont mis en lumière la convergence de vues entre la Banque et les autorités du Maroc, notamment autour des Cinq grandes priorités que la BAD s'est assignées : «Eclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie» - en témoignent les grands progrès qu'a enregistrés le Maroc ces vingt dernières années en matière de connexion électrique ; «Nourrir l'Afrique », auquel fait écho le Plan Maroc vert, qui vise le développement de l'agriculture et de l'agro-industrie (et grâce auquel l'impact de la forte sécheresse de cette année est grandement atténué) ; «Industrialiser l'Afrique», à laquelle répond la stratégie industrielle du Maroc; et «Intégrer l'Afrique».
Pathé TOURE