Comme vous le savez, la revue du portefeuille est un moment important de dialogue pour jeter une regard critique sur les performances de nos projets pendant l’année écoulée, pour en mesurer les résultats et pour identifier les contraintes à lever pour faire plus et mieux au bénéfice de populations sénégalaises.
Vera Songwe représentante de la Banque mondiale a dressé un bilan assez satisfaisant de la coopération entre le Sénégal et son institution. A l’occasion de la revue entre les deux parties, elle s’est réjouie que l’année 2014 marquant le lancement du PSE, a été aussi l’année de tous les records pour les financements de la Banque mondiale au Sénégal. Pour preuve, elle cite les engagements financiers nouveaux de la Banque mondiale au Sénégal ont été de 416 millions de dollars, contre une moyenne annuelle de 167 millions de dollars ces dernières années.
Dans son discours , elle fait savoir que leur portefeuille comprend 15 projets nationaux, 4 projets régionaux, 11 Dons et deux garanties avec des engagements totaux de 1,15 milliards de dollars qui sont largement concentrés dans les secteur de l’éducation, de l’agriculture et des transports dans des projets dont l’âge moyens est de deux ans 6 mois. Toutefois, elle a souligné que 719 millions de dollars soit 65% des engagements, ne sont pas encore absorbés si on considère tous les projets depuis le plus ancien jusqu’au plus récent.
«Le décaissement du Sénégal est à 22.7% au 30 avril, donc en dessous de l’objectif fixé de 30% alors que la Cote d’Ivoire, par exemple, est à 45,6%. Cependant, avec un décaissement additionnel de 34 millions de dollars d’ici au 30 juin, l’objectif peut être atteint», dit-elle. Ce faible taux décaissements, dit-elle, s’explique sans doute par la jeunesse des projets, mais aussi, et il faut le souligner, par les retards dans la mise en œuvre des activités.
C’est ce qui fait dire à Vera Songwe, que cette revue sera une occasion pour poser clairement les contraintes et trouver des solutions idoines. Parce qu’autant le gouvernement du Sénégal que la Banque mondiale ne peuvent accepter une situation qui portent préjudice d’abord aux populations bénéficiaires de notre partenariat.
«Et si pour cela il faut reformer nos modalités de mise en œuvre des projets, je pense qu’il faudra le faire dans le cadre de notre partenariat si dynamique», assure-t-elle.
Pathe TOURE
Vera Songwe représentante de la Banque mondiale a dressé un bilan assez satisfaisant de la coopération entre le Sénégal et son institution. A l’occasion de la revue entre les deux parties, elle s’est réjouie que l’année 2014 marquant le lancement du PSE, a été aussi l’année de tous les records pour les financements de la Banque mondiale au Sénégal. Pour preuve, elle cite les engagements financiers nouveaux de la Banque mondiale au Sénégal ont été de 416 millions de dollars, contre une moyenne annuelle de 167 millions de dollars ces dernières années.
Dans son discours , elle fait savoir que leur portefeuille comprend 15 projets nationaux, 4 projets régionaux, 11 Dons et deux garanties avec des engagements totaux de 1,15 milliards de dollars qui sont largement concentrés dans les secteur de l’éducation, de l’agriculture et des transports dans des projets dont l’âge moyens est de deux ans 6 mois. Toutefois, elle a souligné que 719 millions de dollars soit 65% des engagements, ne sont pas encore absorbés si on considère tous les projets depuis le plus ancien jusqu’au plus récent.
«Le décaissement du Sénégal est à 22.7% au 30 avril, donc en dessous de l’objectif fixé de 30% alors que la Cote d’Ivoire, par exemple, est à 45,6%. Cependant, avec un décaissement additionnel de 34 millions de dollars d’ici au 30 juin, l’objectif peut être atteint», dit-elle. Ce faible taux décaissements, dit-elle, s’explique sans doute par la jeunesse des projets, mais aussi, et il faut le souligner, par les retards dans la mise en œuvre des activités.
C’est ce qui fait dire à Vera Songwe, que cette revue sera une occasion pour poser clairement les contraintes et trouver des solutions idoines. Parce qu’autant le gouvernement du Sénégal que la Banque mondiale ne peuvent accepter une situation qui portent préjudice d’abord aux populations bénéficiaires de notre partenariat.
«Et si pour cela il faut reformer nos modalités de mise en œuvre des projets, je pense qu’il faudra le faire dans le cadre de notre partenariat si dynamique», assure-t-elle.
Pathe TOURE