Selon la même source, l’aide publique au développement (APD) des 28 pays membres du CAD représentait en moyenne 0,30 % du revenu national brut (RNB), soit le même niveau qu’en 2014. Mesurée en termes réels, après prise en compte de l’inflation et d’une vive dépréciation de la monnaie de nombreux membres du CAD face au dollar l’année dernière, l’APD a augmenté de 83 % par rapport à 2000, année du lancement des Objectifs du millénaire pour le développement.
En effet, les données de 2015 montrent que l’aide bilatérale aux pays les plus pauvres a progressé de 4 % en termes réels, conformément à l’engagement pris par les donneurs du CAD d’inverser la récente tendance au recul de ces apports. L’aide bilatérale, laquelle représente environ les deux tiers de l’APD, est l’aide versée par un pays à un autre pays. Cette tendance va se poursuivre jusqu’en 2019 selon une étude.
Sur un autre plan, on apprend que les fonds affectés à l’accueil des réfugiés dans les pays donneurs et au traitement de leurs dossiers ont représenté 9,1 % de l’APD en 2015, contre 4,8 % en 2014 (le coût des réfugiés dans les pays donneurs se montaient alors à 6,6 milliards USD). Cette augmentation des sommes consacrées aux réfugiés n’a pas significativement entamé l’enveloppe dédiée aux programmes de développement, puisqu’environ la moitié des pays donneurs n’ont pas puisé dans leurs budgets d’aide pour couvrir les dépenses relatives aux réfugiés.
Pour le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, les pays ont dû trouver des sommes considérables pour couvrir les coûts d’une crise des réfugiés historique en Europe, et la plupart d’entre eux ont, jusqu’à présent, évité de réorienter l’argent initialement alloué aux programmes de développement.
Pathé TOURE
En effet, les données de 2015 montrent que l’aide bilatérale aux pays les plus pauvres a progressé de 4 % en termes réels, conformément à l’engagement pris par les donneurs du CAD d’inverser la récente tendance au recul de ces apports. L’aide bilatérale, laquelle représente environ les deux tiers de l’APD, est l’aide versée par un pays à un autre pays. Cette tendance va se poursuivre jusqu’en 2019 selon une étude.
Sur un autre plan, on apprend que les fonds affectés à l’accueil des réfugiés dans les pays donneurs et au traitement de leurs dossiers ont représenté 9,1 % de l’APD en 2015, contre 4,8 % en 2014 (le coût des réfugiés dans les pays donneurs se montaient alors à 6,6 milliards USD). Cette augmentation des sommes consacrées aux réfugiés n’a pas significativement entamé l’enveloppe dédiée aux programmes de développement, puisqu’environ la moitié des pays donneurs n’ont pas puisé dans leurs budgets d’aide pour couvrir les dépenses relatives aux réfugiés.
Pour le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, les pays ont dû trouver des sommes considérables pour couvrir les coûts d’une crise des réfugiés historique en Europe, et la plupart d’entre eux ont, jusqu’à présent, évité de réorienter l’argent initialement alloué aux programmes de développement.
Pathé TOURE