La grande majorité de la population mondiale n’est pas immunisée contre ce « nouveau » virus. Pour le moment aucun remède n’a été trouvé. Les mesures qui s’accumulent sont donc pour le moment préventives, drastiques et pour le moins inédites. L’objectif est d’éviter la propagation effrénée du virus avec notamment des mesures de confinement total, à l'image de l'Italie et de l'Espagne, les deux Etats européens les plus touchés, et de la France, qui vient de les rejoindre. L’Union européenne a, par ailleurs, annoncé la fermeture de ses frontières.
Le continent africain n’est pas épargné à l’instar de l'Afrique du Sud qui a déclaré l’état de catastrophe nationale et fermé ses frontières ainsi que toutes les écoles. Tous les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits. Idem au Ghana. Au Sénégal, quatrième pays le plus touché en Afrique après l'Egypte, l'Afrique du Sud et l'Algérie, toutes les manifestations publiques sont suspendues pour une durée de 30 jours.
Pour l’OMS, l’une des urgences était d’éviter que le virus n’atteigne les pays dont les systèmes de santé sont les plus faibles. Un défi qui se voit compromis au regard du nombre de pays africains touchés (26 à ce jour).
La course au vaccin
Si des mesures préventives sont effectivement mises en place au fil des jours, les laboratoires à travers le monde s’activent afin de trouver des traitements ainsi qu’un vaccin.
Un certain nombre de traitements ont, d’ailleurs, démontré leur efficacité en laboratoire. Il ne reste plus qu’à les tester sur des patients infectés par le coronavirus. Il faudrait un à trois mois pour la mise à disposition de traitements une fois leur efficacité démontrée.
Aux Etats-Unis, le Vice-président, Mike Pence, a annoncé qu'un traitement pourrait être disponible « d'ici l'été ou le début de l'automne ». Quant au vaccin, le délai est plus long, 12 à 18 mois selon les scientifiques.
L’Institut Pasteur en France travaille sur un vaccin dérivé de celui de la rougeole. Le groupe allemand bio-technologique BioNTech a annoncé avoir l'intention de débuter les tests sur les patients à partir de fin avril.
La société biopharmaceutique canadienne Medicago, a annoncé des progrès significatifs pour le développement d'un vaccin. La société est détenue en partie par Philip Morris International qui, dans le cadre de sa nouvelle vision basée sur la science, la technologie et l'innovation, souhaite se diversifier.
Philip Morris International (PMI) a acquis une participation dans Medicago en 2013 et détient actuellement environ 30% des actions de la société. La majorité des actions restantes de la société sont détenues par Mitsubishi Tanade Pharma.
La recherche de Medicago est basée sur les plantes de tabac contrairement à la plupart des recherches sur les vaccins à base d’œufs. L'anticorps est toujours en phase de recherche et développement et Medicago a déclaré espérer pouvoir faire des tests sur les patients d’ici l’été 2020.
Quant aux entreprises bio-pharmaceutiques internationales telles que Sanofi et Janssen, elles collaborent chacune avec l’Autorité américaine de Recherche et Développement Biomédical Avancé (BARDA) pour développer des vaccins au stade préclinique.
La société allemande BioNTech, qui a un certain nombre de vaccins en développement pour le cancer et la grippe, s’est également associée avec le géant pharmaceutique américain Pfizer pour développer un vaccin.
Les associations caritatives aussi se mêlent à la course au vaccin. L’organisation britannique The Wellcome Trust, la Fondation Bill et Melinda Gates et Mastercard ont lancé une offre de 110 millions d’euros pour accélérer la mise sur le marché des traitements du covid-19 qui sont actuellement au stade précliniques.
Il est vrai que l’industrie biotechnologique dans le monde joue un rôle essentiel dans la lutte contre le Covid-19, en termes de recherche et développement du vaccin, ainsi que dans la découverte de médicaments thérapeutiques. Cependant, tous les vaccins en test font actuellement l’objet d’essais précliniques et ne devraient voir le jour que dans plusieurs mois, au minimum.
Allafrica.com
Le continent africain n’est pas épargné à l’instar de l'Afrique du Sud qui a déclaré l’état de catastrophe nationale et fermé ses frontières ainsi que toutes les écoles. Tous les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits. Idem au Ghana. Au Sénégal, quatrième pays le plus touché en Afrique après l'Egypte, l'Afrique du Sud et l'Algérie, toutes les manifestations publiques sont suspendues pour une durée de 30 jours.
Pour l’OMS, l’une des urgences était d’éviter que le virus n’atteigne les pays dont les systèmes de santé sont les plus faibles. Un défi qui se voit compromis au regard du nombre de pays africains touchés (26 à ce jour).
La course au vaccin
Si des mesures préventives sont effectivement mises en place au fil des jours, les laboratoires à travers le monde s’activent afin de trouver des traitements ainsi qu’un vaccin.
Un certain nombre de traitements ont, d’ailleurs, démontré leur efficacité en laboratoire. Il ne reste plus qu’à les tester sur des patients infectés par le coronavirus. Il faudrait un à trois mois pour la mise à disposition de traitements une fois leur efficacité démontrée.
Aux Etats-Unis, le Vice-président, Mike Pence, a annoncé qu'un traitement pourrait être disponible « d'ici l'été ou le début de l'automne ». Quant au vaccin, le délai est plus long, 12 à 18 mois selon les scientifiques.
L’Institut Pasteur en France travaille sur un vaccin dérivé de celui de la rougeole. Le groupe allemand bio-technologique BioNTech a annoncé avoir l'intention de débuter les tests sur les patients à partir de fin avril.
La société biopharmaceutique canadienne Medicago, a annoncé des progrès significatifs pour le développement d'un vaccin. La société est détenue en partie par Philip Morris International qui, dans le cadre de sa nouvelle vision basée sur la science, la technologie et l'innovation, souhaite se diversifier.
Philip Morris International (PMI) a acquis une participation dans Medicago en 2013 et détient actuellement environ 30% des actions de la société. La majorité des actions restantes de la société sont détenues par Mitsubishi Tanade Pharma.
La recherche de Medicago est basée sur les plantes de tabac contrairement à la plupart des recherches sur les vaccins à base d’œufs. L'anticorps est toujours en phase de recherche et développement et Medicago a déclaré espérer pouvoir faire des tests sur les patients d’ici l’été 2020.
Quant aux entreprises bio-pharmaceutiques internationales telles que Sanofi et Janssen, elles collaborent chacune avec l’Autorité américaine de Recherche et Développement Biomédical Avancé (BARDA) pour développer des vaccins au stade préclinique.
La société allemande BioNTech, qui a un certain nombre de vaccins en développement pour le cancer et la grippe, s’est également associée avec le géant pharmaceutique américain Pfizer pour développer un vaccin.
Les associations caritatives aussi se mêlent à la course au vaccin. L’organisation britannique The Wellcome Trust, la Fondation Bill et Melinda Gates et Mastercard ont lancé une offre de 110 millions d’euros pour accélérer la mise sur le marché des traitements du covid-19 qui sont actuellement au stade précliniques.
Il est vrai que l’industrie biotechnologique dans le monde joue un rôle essentiel dans la lutte contre le Covid-19, en termes de recherche et développement du vaccin, ainsi que dans la découverte de médicaments thérapeutiques. Cependant, tous les vaccins en test font actuellement l’objet d’essais précliniques et ne devraient voir le jour que dans plusieurs mois, au minimum.
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