Selon les dirigeants de l’OFNAC, une enquête a été ouverte suite à la plainte d’un citoyen dénonçant des pratiques anormales en cours à l’hôpital Aristide le Dantec et laissant supposer de fortes présomptions de corruption. « Les diligences effectuées ont permis de constater des pratiques consistant à détourner des malades de la structure publique pour les orienter vers une clinique privée », révèle le rapport de l’OFNAC. Une entente ayant été établie entre un responsable d’un cabinet médical privé et des agents de l’hôpital, des malades venant se soigner sont alors détournés vers le cabinet privé. Pour chaque malade dirigé vers la structure privée, souligne l’OFNAC, il est payé 5 000 francs CFA à «l’agent orienteur».
En outre, soulignent toujours les responsables de l’OFNAC, les enquêtes ont permis de se rendre compte que le «détournement de malades» ne tenait même pas compte des capacités techniques de la structure privée vers laquelle les malades étaient dirigés.
Ces pratiques décelées sont aux antipodes des valeurs devant sous-tendre le comportement d’acteurs impliqués dans la gestion de la santé des malades. L’intérêt de l’usager du service sanitaire n’était pas considéré. Seul compte le profit à tirer du malade.
Cette situation compromet la réussite des politiques publiques initiées pour faciliter l’accès des populations à des soins de qualité et réduire leurs coûts.
Selon l’OFNAC, les personnes mises en cause ont bien avoué les faits qui leurs sont reprochés. « Certaines, pour se dédouaner, ont affirmé que c’est une pratique courante qui n’est pas isolée ». Sans commentaire.
El Hadj Diakhaté
En outre, soulignent toujours les responsables de l’OFNAC, les enquêtes ont permis de se rendre compte que le «détournement de malades» ne tenait même pas compte des capacités techniques de la structure privée vers laquelle les malades étaient dirigés.
Ces pratiques décelées sont aux antipodes des valeurs devant sous-tendre le comportement d’acteurs impliqués dans la gestion de la santé des malades. L’intérêt de l’usager du service sanitaire n’était pas considéré. Seul compte le profit à tirer du malade.
Cette situation compromet la réussite des politiques publiques initiées pour faciliter l’accès des populations à des soins de qualité et réduire leurs coûts.
Selon l’OFNAC, les personnes mises en cause ont bien avoué les faits qui leurs sont reprochés. « Certaines, pour se dédouaner, ont affirmé que c’est une pratique courante qui n’est pas isolée ». Sans commentaire.
El Hadj Diakhaté