Côte-d’Ivoire : Le FMI décaisse 136,6 millions de dollars

Vendredi 22 Juin 2018

Selon un communiqué, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations au titre de l’article IV , ainsi que la troisième revue des accords au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC) en faveur de la République de Côte d’Ivoire. L’achèvement de cette revue permet de décaisser 96.786 millions de DTS (environ 136,6 millions de dollars).


Côte-d’Ivoire : Le FMI décaisse 136,6 millions de dollars
Les accords triennaux FEC/MEDC, prévoyant un accès total de 650,4 millions DTS (environ 917,8 millions de dollars, ou 100 % de la quote-part de la Côte d’Ivoire), ont été approuvés par le conseil d’administration du FMI le 12 décembre 2016.
Selon les estimations, ajoute la même source, la croissance du PIB a avoisiné 7 ¾ % en 2017 en dépit de la baisse des cours du cacao. L’inflation est restée modérée, aux environs de 1 %. À moyen terme, l’activité économique devrait rester vigoureuse, avec une croissance robuste et une inflation faible. Les aléas influant sur les prévisions sont, dans l’ensemble, équilibrés.
Les autorités ivoiriennes ont adopté un vaste programme de réformes économiques afin de parvenir à une position viable de la balance des paiements, de réaliser une croissance inclusive et de réduire la pauvreté en investissant dans les projets prioritaires d’infrastructures et de projets sociaux.
Les accords conclus avec le FMI contribuent à la réalisation de ces objectifs. Le programme est ancré sur la convergence du déficit budgétaire vers la norme de 3 % du PIB établie par l’Union économique et monétaire ouest-africaine d’ici 2019, afin de préserver la viabilité de la dette et de soutenir les réserves internationales régionales. La discipline budgétaire est étayée par la mobilisation des recettes et l’établissement de priorités des dépenses afin de créer un espace budgétaire pour les projets prioritaires d’infrastructures et les projets sociaux. En mettant en œuvre leur programme, les autorités ont mené des réformes structurelles visant à continuer de renforcer l’administration des recettes et la gestion des finances publiques, et ont adopté des mesures d’assainissement budgétaire tout en protégeant les dépenses prioritaires. Elles continuent aussi de renforcer le système financier.
 «Il sera nécessaire de continuer de mettre en œuvre des réformes qui favorisent une croissance viable et inclusive. De nouvelles améliorations du climat des affaires contribueront à faire de l’investissement privé le moteur principal de la croissance», souligne Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim.
 
Pathé TOURE
 

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