Selon un communiqué du FMI, la performance macroéconomique est demeurée solide en 2015 et durant le premier trimestre de 2016. La croissance du PIB réel est estimée à 8,5% en 2015, tirée par le dynamisme de l’investissement et de la consommation, malgré l’impact de la pluviométrie, moins favorable que prévu sur l’agriculture. Ce dernier facteur a contribué à une hausse de l’inflation à 2,3% en glissement au mois de mai 2016.
De même, des recettes importantes, une sous-exécution des investissements financés sur ressources extérieures et des mesures de contrôle de dépenses ont contribué à limiter le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2015 et permis une exécution satisfaisante du budget au cours du premier trimestre 2016.
Sur un autre plan, le FMI note que les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2016 et le moyen-terme sont favorables, à la condition que les politiques mises en œuvre permettent de compenser les risques tant au plan externe qu’interne. La croissance du PIB réel est projetée à 8 pourcent en 2016 grâce au dynamisme des secteurs secondaire et tertiaire.
Le déficit budgétaire devrait dépasser quelque peu la cible de 3,5% du PIB de la Loi de Finances 2016, en raison de dépenses plus élevées, y compris dans les domaines de la sécurité, de l’éducation et de la santé.
Pathé TOURE