La spirale de violence, déclenchée depuis l’annonce par le Président Alassane Ouattara de sa candidature pour un 3ème mandat, va crescendo à Abidjan comme dans les autres villes de Côte d’Ivoire, et dans les fiefs des leaders politiques en lice pour la présidentielle du 31 Octobre 2020.
Jamais une campagne électorale n’a été aussi biaisé et lourde de tension. A défaut des grands meetings et des cortèges et slogans, les affiches parlent et les médias relaient les déclarations des acteurs politiques, les unes plus virulentes que les autres.
Mais une constante demeure. La contestation de la candidature du président sortant Alassane Ouattara, et fait nouveau, sur fonds de dérive ethnique qui rappelle les vieux démons de la crise ivoirienne.
Les missions de bons offices de la Cedeao n’ont rien donné. Pis les positions des protagonistes se sont radicalisées au point que Pascal Affi Nguessan, qui était porteur du projet de boycott actif avec Henri Konan Bédié, en soit venu à déclarer publiquement qu’il n’y aura pas d’élection le 31 Octobre, et qu’en lieu et place il faut mettre un gouvernement de transition.
Ce qu’il ne dit pas, et c’est bien cela la pomme de discorde, c’est que la candidature d’Alassane Ouattara serait à écarter.
Les partisans de Ouattara ne l’entendent pas de cette oreille. On est dans le cas classique du dialogue de sourds qui avait conduit la Côte d’Ivoire au déni démocratique qui avait fait le lit du slogan « on gagne, ou on gagne ».
En effet, la contestation du processus électoral et de la commission électorale indépendante (CEI) qui en est le maître d’œuvre, ajoute aux éléments de tension qui précèdent le scrutin du 31 octobre.
L’on se rappelle en effet que le déclencheur de la crise sanglante de 2010 a été la publication par la CEI, le 2 décembre 2010, des résultats de la présidentielle, certifiés par l'Onu qui proclamaient Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des voix contre 45,9% à Gbagbo.
Le Conseil constitutionnel, avait à l’époque invalidé ces mêmes résultats pour ensuite donner Laurent Gbagbo vainqueur. La crise était alors, née avec les conséquences que l’on sait.
Il est encore temps d’arrêter une machine à semer tristesse et désolation, dès lors que les morts commencent à se compter, et que les tribunaux internationaux ne laisseront ces violations massives du droit à la vie impunies.
Allafrica.com
Jamais une campagne électorale n’a été aussi biaisé et lourde de tension. A défaut des grands meetings et des cortèges et slogans, les affiches parlent et les médias relaient les déclarations des acteurs politiques, les unes plus virulentes que les autres.
Mais une constante demeure. La contestation de la candidature du président sortant Alassane Ouattara, et fait nouveau, sur fonds de dérive ethnique qui rappelle les vieux démons de la crise ivoirienne.
Les missions de bons offices de la Cedeao n’ont rien donné. Pis les positions des protagonistes se sont radicalisées au point que Pascal Affi Nguessan, qui était porteur du projet de boycott actif avec Henri Konan Bédié, en soit venu à déclarer publiquement qu’il n’y aura pas d’élection le 31 Octobre, et qu’en lieu et place il faut mettre un gouvernement de transition.
Ce qu’il ne dit pas, et c’est bien cela la pomme de discorde, c’est que la candidature d’Alassane Ouattara serait à écarter.
Les partisans de Ouattara ne l’entendent pas de cette oreille. On est dans le cas classique du dialogue de sourds qui avait conduit la Côte d’Ivoire au déni démocratique qui avait fait le lit du slogan « on gagne, ou on gagne ».
En effet, la contestation du processus électoral et de la commission électorale indépendante (CEI) qui en est le maître d’œuvre, ajoute aux éléments de tension qui précèdent le scrutin du 31 octobre.
L’on se rappelle en effet que le déclencheur de la crise sanglante de 2010 a été la publication par la CEI, le 2 décembre 2010, des résultats de la présidentielle, certifiés par l'Onu qui proclamaient Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des voix contre 45,9% à Gbagbo.
Le Conseil constitutionnel, avait à l’époque invalidé ces mêmes résultats pour ensuite donner Laurent Gbagbo vainqueur. La crise était alors, née avec les conséquences que l’on sait.
Il est encore temps d’arrêter une machine à semer tristesse et désolation, dès lors que les morts commencent à se compter, et que les tribunaux internationaux ne laisseront ces violations massives du droit à la vie impunies.
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