Les comités spécialisés du Conseil d’Administration d’AVENI-RÉ, ouvrent le bal à Tunis, loin du siège de la compagnie, suivis par le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale auxquels comme à l’accoutumée tous les membres ont droit à y participer. Le raout de 2017 à Tunis avait enregistré la non participation de certains administrateurs, lesquels avaient décidé de ne pas s’y rendre.
Pourquoi ? Le CA et l’AG 2018 confirmeront-ils le contraire avec une présence effective des 11 Administrateurs ? Selon des informations parvenues à Confidentiel Afrique, certains administrateurs pourraient s’absenter pour non programmation à temps, convocation ad hoc, invitations non reçues.
En effet, comme l’annonçait Confidentiel Afrique, en exclusivité, le malaise est profond à AVENI RE avec un début de rébellion chez les petits actionnaires et au niveau de certaines cédantes qui sont également actionnaires et qui subissent à ce titre la pression de leurs commissaires aux comptes qui leur exigent la dépréciation de leurs investissements dans la compagnie de réassurance. Nos sollicitations auprès du cabinet d’audit Grant Thornton sont restées vaines pour recouper l’information.
Grosse interrogation sur la présence des Administrateurs au CA 2018
En effet, nombre de compagnies africaines actionnaires d’AVENI RE boudent depuis quelques années le réassureur privé panafricain dont le business modèle est basé sur la souscription de polices facultatives alors que le cœur du métier est constitué par les programmes de réassurance ayant pour socles les traités.
L’option des facultatives avaient été privilégiée par le Président Fondateur et Directeur Général d’AVENI RE pour soulager les cédantes africaines qui se trouvaient souvent dans des difficultés face aux procédures draconiennes et politiques de souscription des grands réassureurs internationaux et à l’étroitesse des capacités offertes par les compagnies africaines de réassurances, explique une source autorisée du secteur.
Depuis, cette belle ambition a été dévoyée. Aujourd’hui avec l’engouement des compagnies internationales pour le secteur de l’assurance en Afrique et l’augmentation des capacités dues à l’accroissement de l’engagement des grands groupes internationaux qui ont recommencé à prendre pied sur le continent, les réassureurs africains poursuivent l’amélioration de leur gouvernance, modernisent leurs mécanismes d’évaluation et de cotation des risques, renforcent leurs systèmes informatiques de gestion et augmentent leur capital social afin de booster leurs fonds propres et d’obtenir de meilleurs ratings de la part des agences régionales et internationales (S & P, Fitch, AM BEST, Moodys, GCR, WARA, Bloomfield,…,).
AVENI-Ré vit un malaise et s’achemine vers une sorte de métastase où la plupart des actionnaires laissent faire. Une grosse timbale sur laquelle les administrateurs y jouent aux pieds nickelés. La compagnie de réassurance AVENI-RÉ, sise au 3ième Etage de l’Immeuble de la CRRAE sis à Abidjan Plateau, s’est lancée dans une opération d’augmentation de capital devant porter le capital de la société à 22 milliards de FCFA. Aujourd’hui le capital est de 16 Mds.
Opération d’augmentation du capital
Malgré des pieds et des mains, nos informations confirment que l’enveloppe des 6 milliards de FCFA (10 millions d’euros) tarde à tomber. Que s’est-il passé ? Après le départ du désormais ex Directeur financier, Chérif SYLLA, l’orthodoxie prudentielle se fait désirer. L’arrivée de Monsieur Ousmane SARR, un retraité d’AFRICA RE, promu Conseil Spécial chargé du Contrôle de Gestion, n’a pas changé les choses et fait bouger les lignes.
Cette situation désespère bien des cadres qui ne se retrouvent plus et des sources bien informées affirment que :
• le Sieur Robert DEMANOU arrivé du Cameroun pour prendre en charge la Communication et le Protocole, déchante depuis quelque temps car il se sentirait désormais placardisé.
• Thierry TAN, le brave Directeur des Opérations est désormais cantonné à la Direction des Statistiques et de la Rétrocession. L’essentiel de ses anciennes attributions de Directeur des Opérations ayant été redistribuées aux Souscripteurs qui dépendent désormais directement du Président Fondateur, Seybatou AW,
• François NANA a dû céder la Direction Commerciale au Président Fondateur pour se voir cliver à la Direction de l’Audit. Au tour de table, Tunis Ré et le Groupe SAHAM totalisent plus de 25% des parts de la compagnie. Nos informations renseignent que les résultats financiers 2017 de la compagnie seront débattus au cours des travaux du comité d’audit et de stratégie avant d’être soumis au Conseil d’administration et présentés à l’Assemblée Générale le mercredi prochain à Tunis. Certainement, l’injonction de la CIMA sera aussi sur la table des Administrateurs du Groupe. Nous y reviendrons.
ConfidentielAfrique
Pourquoi ? Le CA et l’AG 2018 confirmeront-ils le contraire avec une présence effective des 11 Administrateurs ? Selon des informations parvenues à Confidentiel Afrique, certains administrateurs pourraient s’absenter pour non programmation à temps, convocation ad hoc, invitations non reçues.
En effet, comme l’annonçait Confidentiel Afrique, en exclusivité, le malaise est profond à AVENI RE avec un début de rébellion chez les petits actionnaires et au niveau de certaines cédantes qui sont également actionnaires et qui subissent à ce titre la pression de leurs commissaires aux comptes qui leur exigent la dépréciation de leurs investissements dans la compagnie de réassurance. Nos sollicitations auprès du cabinet d’audit Grant Thornton sont restées vaines pour recouper l’information.
Grosse interrogation sur la présence des Administrateurs au CA 2018
En effet, nombre de compagnies africaines actionnaires d’AVENI RE boudent depuis quelques années le réassureur privé panafricain dont le business modèle est basé sur la souscription de polices facultatives alors que le cœur du métier est constitué par les programmes de réassurance ayant pour socles les traités.
L’option des facultatives avaient été privilégiée par le Président Fondateur et Directeur Général d’AVENI RE pour soulager les cédantes africaines qui se trouvaient souvent dans des difficultés face aux procédures draconiennes et politiques de souscription des grands réassureurs internationaux et à l’étroitesse des capacités offertes par les compagnies africaines de réassurances, explique une source autorisée du secteur.
Depuis, cette belle ambition a été dévoyée. Aujourd’hui avec l’engouement des compagnies internationales pour le secteur de l’assurance en Afrique et l’augmentation des capacités dues à l’accroissement de l’engagement des grands groupes internationaux qui ont recommencé à prendre pied sur le continent, les réassureurs africains poursuivent l’amélioration de leur gouvernance, modernisent leurs mécanismes d’évaluation et de cotation des risques, renforcent leurs systèmes informatiques de gestion et augmentent leur capital social afin de booster leurs fonds propres et d’obtenir de meilleurs ratings de la part des agences régionales et internationales (S & P, Fitch, AM BEST, Moodys, GCR, WARA, Bloomfield,…,).
AVENI-Ré vit un malaise et s’achemine vers une sorte de métastase où la plupart des actionnaires laissent faire. Une grosse timbale sur laquelle les administrateurs y jouent aux pieds nickelés. La compagnie de réassurance AVENI-RÉ, sise au 3ième Etage de l’Immeuble de la CRRAE sis à Abidjan Plateau, s’est lancée dans une opération d’augmentation de capital devant porter le capital de la société à 22 milliards de FCFA. Aujourd’hui le capital est de 16 Mds.
Opération d’augmentation du capital
Malgré des pieds et des mains, nos informations confirment que l’enveloppe des 6 milliards de FCFA (10 millions d’euros) tarde à tomber. Que s’est-il passé ? Après le départ du désormais ex Directeur financier, Chérif SYLLA, l’orthodoxie prudentielle se fait désirer. L’arrivée de Monsieur Ousmane SARR, un retraité d’AFRICA RE, promu Conseil Spécial chargé du Contrôle de Gestion, n’a pas changé les choses et fait bouger les lignes.
Cette situation désespère bien des cadres qui ne se retrouvent plus et des sources bien informées affirment que :
• le Sieur Robert DEMANOU arrivé du Cameroun pour prendre en charge la Communication et le Protocole, déchante depuis quelque temps car il se sentirait désormais placardisé.
• Thierry TAN, le brave Directeur des Opérations est désormais cantonné à la Direction des Statistiques et de la Rétrocession. L’essentiel de ses anciennes attributions de Directeur des Opérations ayant été redistribuées aux Souscripteurs qui dépendent désormais directement du Président Fondateur, Seybatou AW,
• François NANA a dû céder la Direction Commerciale au Président Fondateur pour se voir cliver à la Direction de l’Audit. Au tour de table, Tunis Ré et le Groupe SAHAM totalisent plus de 25% des parts de la compagnie. Nos informations renseignent que les résultats financiers 2017 de la compagnie seront débattus au cours des travaux du comité d’audit et de stratégie avant d’être soumis au Conseil d’administration et présentés à l’Assemblée Générale le mercredi prochain à Tunis. Certainement, l’injonction de la CIMA sera aussi sur la table des Administrateurs du Groupe. Nous y reviendrons.
ConfidentielAfrique