Les cours du coton font du yo-yo. Ils ont perdu jusqu'à 10% cette semaine à New York après avoir atteint un plus haut en seize mois la semaine dernière. Ces mouvements prennent de court les analystes qui y voient un signe de spéculation. "De nombreux commentateurs sont restés perplexes devant ce déclin si prononcé et en ont cherché les raisons dans une récolte meilleure en Inde ou dans les rumeurs sur une reprise des ventes de la Chine", note les analystes de Plexus Cotton Limited. Mais pour ces experts, "ce sont des nouvelles déjà vieilles pour les courtiers". Ils imputent plutôt une telle baisse à "un manque de liquidités" sur le marché.
"Les fondamentaux ne donnent pas d'explication à ces mouvements"
De même, Commerzbank note que "les fondamentaux ne donnent pas vraiment d'explication de ces mouvements". "Il y a toujours une offre importante de coton", notent-ils, et "le fait que l'USDA (le ministère américain de l'Agriculture, NDLR) ait fait état d'une amélioration des plants aux États-Unis n'est pas à notre avis une raison suffisante pour expliquer la dégringolade des prix". La semaine dernière, le rapport du ministère américain de l'Agriculture sur l'offre et la demande mondiales des produits agricoles avait au contraire nettement révisé à la baisse ses estimations de la production de fibre blanche aux États-Unis. Il évoquait un recul de 470.000 balles à 13,05 millions de balles, ce qui avait alors pu alimenter une hausse.
"Il s'agit surtout d'un mouvement spéculatif"
"Les données de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission, NDLR) montrent qu'il s'agit surtout d'un mouvement spéculatif", souligne Sharon Johnson, de KCG Futures, évoquant aussi le relâchement lié à l'amélioration des plants américains. Commerzbank envisage pareillement le rôle des investisseurs qui auraient revendu leurs actifs basés sur le coton après la hausse de la semaine dernière: "Peut-être réalisent-ils que la hausse des prix du marché ne laisse pas la demande complètement indemne".
La livre de coton pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé sur le marché, a fini à 84,08 cents à la clôture, contre 93,32 cents à la clôture il y a une semaine (-9,90%). L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait pour sa part 89,85 dollars pour 100 livres contre 96,10 dollars vendredi dernier (-4,87%).
Latribune.fr
"Les fondamentaux ne donnent pas d'explication à ces mouvements"
De même, Commerzbank note que "les fondamentaux ne donnent pas vraiment d'explication de ces mouvements". "Il y a toujours une offre importante de coton", notent-ils, et "le fait que l'USDA (le ministère américain de l'Agriculture, NDLR) ait fait état d'une amélioration des plants aux États-Unis n'est pas à notre avis une raison suffisante pour expliquer la dégringolade des prix". La semaine dernière, le rapport du ministère américain de l'Agriculture sur l'offre et la demande mondiales des produits agricoles avait au contraire nettement révisé à la baisse ses estimations de la production de fibre blanche aux États-Unis. Il évoquait un recul de 470.000 balles à 13,05 millions de balles, ce qui avait alors pu alimenter une hausse.
"Il s'agit surtout d'un mouvement spéculatif"
"Les données de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission, NDLR) montrent qu'il s'agit surtout d'un mouvement spéculatif", souligne Sharon Johnson, de KCG Futures, évoquant aussi le relâchement lié à l'amélioration des plants américains. Commerzbank envisage pareillement le rôle des investisseurs qui auraient revendu leurs actifs basés sur le coton après la hausse de la semaine dernière: "Peut-être réalisent-ils que la hausse des prix du marché ne laisse pas la demande complètement indemne".
La livre de coton pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé sur le marché, a fini à 84,08 cents à la clôture, contre 93,32 cents à la clôture il y a une semaine (-9,90%). L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait pour sa part 89,85 dollars pour 100 livres contre 96,10 dollars vendredi dernier (-4,87%).
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