Le Burkina est dans une zone de turbulence. Et dans le contexte actuel marqué par une tension perceptible, le président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall a convoqué un sommet extraordinaire à Abuja pour se pencher sur la question. Face à cette situation le président sénégalais a estimé que le rôle de ses pairs est d’arrêter l’escalade pour éviter au pays d’emprunter la pente dangereuse de la violence. Selon lui, il y a eu des morts et des blessés. En plus, des biens ont été saccagés. Des familles entières et leurs biens sont ciblés en raison de leur appartenance à tel ou tel camp. Certains, ayant peur pour leur vie, sont entrés en clandestinité.
Pour le président Macky Sall, l’objet du projet d’Accord qu’il a présenté à toutes les parties prenantes tient compte de la décision prise par l’Union Africaine, conformément à ses textes, de condamner le coup d’Etat, de suspendre immédiatement le Burkina Faso des instances de l’Union Africaine, d’exiger la libération des autorités détenues et le rétablissement du régime de transition, sous peine de sanctions ciblées contre les auteurs du coup.
Le projet d’Accord préconise, également, un processus électoral ouvert, inclusif, libre et transparent. Ce sont des principes universels en démocratie. Il y va de la sincérité et de la crédibilité de tout scrutin qui se veut démocratique. Autrement, le vote portera en lui-même les germes d’une contestation post-électorale.
Pathé TOURE
Pour le président Macky Sall, l’objet du projet d’Accord qu’il a présenté à toutes les parties prenantes tient compte de la décision prise par l’Union Africaine, conformément à ses textes, de condamner le coup d’Etat, de suspendre immédiatement le Burkina Faso des instances de l’Union Africaine, d’exiger la libération des autorités détenues et le rétablissement du régime de transition, sous peine de sanctions ciblées contre les auteurs du coup.
Le projet d’Accord préconise, également, un processus électoral ouvert, inclusif, libre et transparent. Ce sont des principes universels en démocratie. Il y va de la sincérité et de la crédibilité de tout scrutin qui se veut démocratique. Autrement, le vote portera en lui-même les germes d’une contestation post-électorale.
Pathé TOURE