Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
La crise des réfugiés était au centre des sujets au centre des discussions des ministres du monde entier réunis à Washington pour les Réunions de printemps 2016 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.
La question des déplacements forcés, en particulier, était le seul point à l’ordre du jour de la réunion du Comité du développement. Cette instance, qui représente les 189 pays actionnaires des deux institutions, a exhorté celles-ci à prendre des mesures pour fournir un soutien aux populations vulnérables contraintes de quitter leurs foyers, et les a encouragées à collaborer avec les organismes humanitaires pour aider les personnes déplacées contre leur gré ainsi que les communautés qui les accueillent, tout en s’attaquant aux causes profondes du problème. Ce qui pousse le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim à dire: «Nous n’atteindrons notre objectif de mettre fin à la pauvreté qu’à la condition que les nations soient apaisées et que les populations soient à l’abri des conflits et des violences». Selon lui, les déplacements forcés sont une tragédie qui engendre de grandes souffrances humaines, comme nous le voyons tous les jours avec la crise des réfugiés syriens.
«Nous devons affronter cette crise monumentale avec une solidarité monumentale», a insisté Ban Ki-moon, en ajoutant que le tout premier Sommet humanitaire mondial qui se tiendra le mois prochain sera notamment consacré à cette question. Alors que les pays sont confrontés à une crise migratoire sans précédent mais aussi à d’autres défis mondiaux tels que le changement climatique, ils doivent aussi faire face à un ralentissement généralisé de la croissance.
Pathé TOURE
La question des déplacements forcés, en particulier, était le seul point à l’ordre du jour de la réunion du Comité du développement. Cette instance, qui représente les 189 pays actionnaires des deux institutions, a exhorté celles-ci à prendre des mesures pour fournir un soutien aux populations vulnérables contraintes de quitter leurs foyers, et les a encouragées à collaborer avec les organismes humanitaires pour aider les personnes déplacées contre leur gré ainsi que les communautés qui les accueillent, tout en s’attaquant aux causes profondes du problème.
«Nous devons affronter cette crise monumentale avec une solidarité monumentale», a insisté Ban Ki-moon, en ajoutant que le tout premier Sommet humanitaire mondial qui se tiendra le mois prochain sera notamment consacré à cette question. Alors que les pays sont confrontés à une crise migratoire sans précédent mais aussi à d’autres défis mondiaux tels que le changement climatique, ils doivent aussi faire face à un ralentissement généralisé de la croissance.
Pathé TOURE