Le Rwandais Donald Kaberuka, actuel président de la Banque africaine de développement (BAD), termine son deuxième et dernier mandat en 2015. Son successeur sera désigné au mois de mai 2015, lors d’un vote en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’institution. En attendant le moment fatidique, un certain nombre de candidats sont en lice pour lui succéder. Parmi eux, la ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, Cristina Duarte, qui figure parmi les favoris et qui pourrait devenir ainsi la première femme à diriger la BAD.
Encourager les femmes à prendre de hautes responsabilités
Il faut dire que sur le continent africain, très peu de femmes sont aux commandes des grandes institutions. Pourtant, les nombreuses femmes d’expérience et hyper-diplômées ne manquent pas sur le continent. C’est le cas de Cristina Duarte, avec un parcours impressionnant. Ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, elle a notamment engagé d’importantes réformes dans son pays. Selon José Maria Neves, Premier ministre du Cap-Vert, «Cristina Duarte peut apporter son expertise et son expérience de réformiste ayant été l’un des architectes les plus crédibles des réformes économiques réussies qui font de notre pays l’une des références les plus citées en matière de bonne gouvernance économique et de stabilité institutionnelle sur le continent».
Très appréciée pour son pragmatisme, Cristina Duarte peut mettre à son actif plusieurs réformes fiscales et financières qui ont changé le visage du Cap-Vert souvent cité comme une référence en matière de bonne gouvernance. La ministre capverdienne a notamment oeuvré pour favoriser la transparence et la discipline budgétaire dans son pays. À l’instar des quelques femmes leaders, comme Nkosazana Dlamini Zuma, qui ont pu accéder à de hautes responsabilités à l’échelle du continent, la ministre cap-verdienne pourrait ainsi mettre son expérience au service de la BAD.
Plusieurs candidats en lice
Notons qu’au moins 7 candidats se sont déclarés pour succéder à Donald Kaberuka à la présidence de la Banque africaine de développement. Parmi les autres prétendants, on peut citer le Tchadien Bédoumra Kordjé, le Tunisien Jalloud Ayed ou encore l’Ethiopien Ato Sufian Ahmed. Mais Cristina Duarte demeure jusqu’ici la seule femme candidate. Elle a récemment réitéré sa candidature à Marrakech, en marge du Forum de la CEA sur le développement de l’Afrique en octobre 2014, avant de se rendre en Europe puis aux États-Unis pour participer à l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale.
Rappelons que la BAD compte 53 pays membres africains et est soutenue par quelque 24 pays européens, américains et asiatiques. Pour de nombreuses raisons, la BAD reste une institution financière stratégique pour le continent.
Lesafriques
Encourager les femmes à prendre de hautes responsabilités
Il faut dire que sur le continent africain, très peu de femmes sont aux commandes des grandes institutions. Pourtant, les nombreuses femmes d’expérience et hyper-diplômées ne manquent pas sur le continent. C’est le cas de Cristina Duarte, avec un parcours impressionnant. Ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, elle a notamment engagé d’importantes réformes dans son pays. Selon José Maria Neves, Premier ministre du Cap-Vert, «Cristina Duarte peut apporter son expertise et son expérience de réformiste ayant été l’un des architectes les plus crédibles des réformes économiques réussies qui font de notre pays l’une des références les plus citées en matière de bonne gouvernance économique et de stabilité institutionnelle sur le continent».
Très appréciée pour son pragmatisme, Cristina Duarte peut mettre à son actif plusieurs réformes fiscales et financières qui ont changé le visage du Cap-Vert souvent cité comme une référence en matière de bonne gouvernance. La ministre capverdienne a notamment oeuvré pour favoriser la transparence et la discipline budgétaire dans son pays. À l’instar des quelques femmes leaders, comme Nkosazana Dlamini Zuma, qui ont pu accéder à de hautes responsabilités à l’échelle du continent, la ministre cap-verdienne pourrait ainsi mettre son expérience au service de la BAD.
Plusieurs candidats en lice
Notons qu’au moins 7 candidats se sont déclarés pour succéder à Donald Kaberuka à la présidence de la Banque africaine de développement. Parmi les autres prétendants, on peut citer le Tchadien Bédoumra Kordjé, le Tunisien Jalloud Ayed ou encore l’Ethiopien Ato Sufian Ahmed. Mais Cristina Duarte demeure jusqu’ici la seule femme candidate. Elle a récemment réitéré sa candidature à Marrakech, en marge du Forum de la CEA sur le développement de l’Afrique en octobre 2014, avant de se rendre en Europe puis aux États-Unis pour participer à l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale.
Rappelons que la BAD compte 53 pays membres africains et est soutenue par quelque 24 pays européens, américains et asiatiques. Pour de nombreuses raisons, la BAD reste une institution financière stratégique pour le continent.
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