Croissance : L’OIT ne croit pas trop au miracle

Vendredi 29 Janvier 2016

Le directeur de l’Organisation internationale du Travail, Guy Ryder fait état de risques pesant sur la croissance de la classe moyenne dans les BRICS. Selon lui, il ne faut pas tout attendre de la croissance.


Croissance : L’OIT ne croit pas trop au miracle
Le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Guy Ryder, n’est pas un fervent discipline de la croissance. A ses yeux, la croissance ne peut pas règle tous les problèmes de la planète. Selon lui, il est important de noter, particulièrement pour ceux qui sont en charge de l’emploi et de la protection sociale, que la croissance ne fait pas tout. C’est à dire qu’une croissance élevée n’est pas une garantie de travail décent, d’inclusion et d’équité.
S’exprimant lors de la toute première réunion des ministres du Travail et de l’Emploi des BRICS, Guy Ryder a mis l’accent sur la nécessité de réaliser de véritables investissements publics dans les infrastructures afin de stimuler la création d’emplois tout en traitant des questions de productivité et de transformation économique. Il a aussi souligné que la modernisation des entreprises représentait un autre outil permettant de créer plus d’emplois de meilleure qualité.
De même, il a averti qu’un choc négatif pour les économies des BRICS pourrait défaire les efforts déployés pour constituer une classe moyenne solide dans leurs pays.
Il a noté que si les BRICS avaient été les moteurs dans l’essor d’une «classe moyenne mondiale» au cours des dernières décennies, bon nombre de ces ménages restent encore proches du seuil de pauvreté modérée. Il a souligné que dans le contexte actuel, la constance des hauts niveaux de croissance économique soutenant la classe moyenne ne pouvaient être tenus pour acquis.
Pathé TOURE
 
Economie

Partenaires au développement | Bailleurs de fonds | Conseil des ministres | Economie




En kiosque.














Inscription à la newsletter