
La croissance des pays importateurs de pétrole de la région a enregistré un rebond, de 3 % en 2011-14, à 3¾ % en 2015. Selon le rapport «Pétrole bon marché : une nouvelle réalité pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord», elle devrait se maintenir aux alentours de ce niveau en 2016-17. La baisse des cours du brut et une embellie du climat de confiance, grâce aux progrès issus des récentes réformes, ont contribué à cette reprise.
Cependant, souligne le rapport, les perturbations sécuritaires, les retombées des conflits régionaux et, dernièrement, la diminution des envois de fonds, des échanges et de l’aide financière imputable au ralentissement de l’activité dans les pays du CCG, limitent les perspectives. Toujours selon la même source, les réformes des subventions énergétiques et le repli des cours du pétrole ont contribué à réduire les déficits publics à environ 6½ % du PIB en 2016, contre un pic de 9½ % en 2013.
C’est pour cela que le rapport recommande d’adopter d’autres mesures de rééquilibrage budgétaire sans porter préjudice à la croissance afin d’orienter la dette publique sur une trajectoire viable et de préserver la stabilité macroéconomique. Dans certains pays, une plus grande flexibilité du taux de change contribuerait au rééquilibrage budgétaire, en aidant à absorber l’impact des chocs exogènes, et à l’amélioration de la situation extérieure, en renforçant la compétitivité. Malgré cette légère reprise économique, «les perspectives de croissance à moyen terme des pays importateurs de pétrole ne suffisent toujours pas à gérer le problème persistant de chômage élevé», a conclu M. Ahmed.
Pathé TOURE
Cependant, souligne le rapport, les perturbations sécuritaires, les retombées des conflits régionaux et, dernièrement, la diminution des envois de fonds, des échanges et de l’aide financière imputable au ralentissement de l’activité dans les pays du CCG, limitent les perspectives. Toujours selon la même source, les réformes des subventions énergétiques et le repli des cours du pétrole ont contribué à réduire les déficits publics à environ 6½ % du PIB en 2016, contre un pic de 9½ % en 2013.
C’est pour cela que le rapport recommande d’adopter d’autres mesures de rééquilibrage budgétaire sans porter préjudice à la croissance afin d’orienter la dette publique sur une trajectoire viable et de préserver la stabilité macroéconomique. Dans certains pays, une plus grande flexibilité du taux de change contribuerait au rééquilibrage budgétaire, en aidant à absorber l’impact des chocs exogènes, et à l’amélioration de la situation extérieure, en renforçant la compétitivité. Malgré cette légère reprise économique, «les perspectives de croissance à moyen terme des pays importateurs de pétrole ne suffisent toujours pas à gérer le problème persistant de chômage élevé», a conclu M. Ahmed.
Pathé TOURE