Mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale. En effet, la Banque mondiale vient de ramener ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 à 2,4 %, par rapport aux 2,9 % annoncés en janvier dernier selon ses nouvelles projections. Cette décision s’explique par les taux de croissance anémiques enregistrés dans les économies avancées, la faiblesse persistante des prix des produits de base, l’atonie du commerce mondial et la diminution des flux de capitaux.
Selon le dernier rapport sur les Perspectives pour l’économie mondiale, les marchés émergents et les pays en développement exportateurs de produits de base ont du mal à s’adapter à la faiblesse des cours du pétrole et d’autres produits essentiels, ce qui explique la moitié de cette révision à la baisse. La marge de progression escomptée dans ces économies est d’à peine 0,4 % cette année, soit 1,2 point de pourcentage de moins que les chiffres annoncés en janvier dernier.
De même, le rapport établit que l’augmentation substantielle des crédits du secteur privé encouragée par la faiblesse des taux d’intérêt et, plus récemment, l’accroissement des besoins financiers présente des risques potentiels pour plusieurs marchés émergents et économies en développement.
Pour AyhanKose, le directeur du groupe Perspectives économiques et développement, « ces prévisions de ralentissement de la croissance dans les marchés émergents et les pays en développement devraient limiter, voire inverser les efforts accomplis pour atteindre les niveaux de revenu des économies avancées.
«Cela dit, certaines économies émergentes et certains pays en développement importateurs de produits de base affichent une croissance soutenue, voire rapide, depuis trois ans», analyse-t-il.
Pathé TOURE
Selon le dernier rapport sur les Perspectives pour l’économie mondiale, les marchés émergents et les pays en développement exportateurs de produits de base ont du mal à s’adapter à la faiblesse des cours du pétrole et d’autres produits essentiels, ce qui explique la moitié de cette révision à la baisse. La marge de progression escomptée dans ces économies est d’à peine 0,4 % cette année, soit 1,2 point de pourcentage de moins que les chiffres annoncés en janvier dernier.
De même, le rapport établit que l’augmentation substantielle des crédits du secteur privé encouragée par la faiblesse des taux d’intérêt et, plus récemment, l’accroissement des besoins financiers présente des risques potentiels pour plusieurs marchés émergents et économies en développement.
Pour AyhanKose, le directeur du groupe Perspectives économiques et développement, « ces prévisions de ralentissement de la croissance dans les marchés émergents et les pays en développement devraient limiter, voire inverser les efforts accomplis pour atteindre les niveaux de revenu des économies avancées.
«Cela dit, certaines économies émergentes et certains pays en développement importateurs de produits de base affichent une croissance soutenue, voire rapide, depuis trois ans», analyse-t-il.
Pathé TOURE