Il est noté dans le rapport sur la politique monétaire dans l’UEMOA qu’«en 2020, le taux d'accroissement du PIB de l'Union s'établirait, en termes réels, à 6,6%, soutenu par le secteur tertiaire, en raison de l'essor des services et de l'orientation favorable des activités commerciales ».
La contribution du secteur tertiaire à la croissance économique s'élèverait à 3,7 points selon rapport. Qui ajoute dans la foulée que le secteur secondaire ressortirait comme le deuxième pilier de l'expansion économique de l'Union, avec un apport de 1,7 point en 2020, sous l'effet de la consolidation de l'activité des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), du renforcement de la production industrielle et de l'augmentation de l'offre d'énergie électrique dans la plupart des Etats membres de l'UEMOA.
Par ailleurs, la poursuite de la mise en œuvre par les Etats membres de l'Union des divers projets de développement de la production agricole, notamment dans les filières émergentes telles que l'anacarde et le sésame, contribuerait à augmenter ladite production. La contribution du secteur primaire ressortirait à 1,2 point en 2020 selon les estimations.
« Analysée sous l'approche demande, la progression du PIB serait imprimée essentiellement par le dynamisme de la demande intérieure, dont la contribution représenterait 7,4 points de pourcentage en 2020 », relève le document.
Ce rapport de décembre 2019 sur la politique monétaire dans l’UEMOA souligne dans le même sillage que la consolidation des performances économiques des Etats membres, dans un contexte international marqué par l'accentuation des facteurs de risque, nécessiterait de la part de ces derniers, la poursuite des actions visant à élargir l'assiette fiscale et à améliorer les performances ainsi que l'efficacité des administrations fiscales, en vue de rehausser le taux de pression fiscale.
« Les efforts à déployer pourraient également viser la rationalisation des exonérations, le renforcement de la coopération entre les services nationaux en charge de la sécurité, dans le but de créer un environnement communautaire propice au développement des activités économiques et à la poursuite des investissements dans les secteurs porteurs de croissance », suggère enfin le document.
Bassirou MBAYE
La contribution du secteur tertiaire à la croissance économique s'élèverait à 3,7 points selon rapport. Qui ajoute dans la foulée que le secteur secondaire ressortirait comme le deuxième pilier de l'expansion économique de l'Union, avec un apport de 1,7 point en 2020, sous l'effet de la consolidation de l'activité des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), du renforcement de la production industrielle et de l'augmentation de l'offre d'énergie électrique dans la plupart des Etats membres de l'UEMOA.
Par ailleurs, la poursuite de la mise en œuvre par les Etats membres de l'Union des divers projets de développement de la production agricole, notamment dans les filières émergentes telles que l'anacarde et le sésame, contribuerait à augmenter ladite production. La contribution du secteur primaire ressortirait à 1,2 point en 2020 selon les estimations.
« Analysée sous l'approche demande, la progression du PIB serait imprimée essentiellement par le dynamisme de la demande intérieure, dont la contribution représenterait 7,4 points de pourcentage en 2020 », relève le document.
Ce rapport de décembre 2019 sur la politique monétaire dans l’UEMOA souligne dans le même sillage que la consolidation des performances économiques des Etats membres, dans un contexte international marqué par l'accentuation des facteurs de risque, nécessiterait de la part de ces derniers, la poursuite des actions visant à élargir l'assiette fiscale et à améliorer les performances ainsi que l'efficacité des administrations fiscales, en vue de rehausser le taux de pression fiscale.
« Les efforts à déployer pourraient également viser la rationalisation des exonérations, le renforcement de la coopération entre les services nationaux en charge de la sécurité, dans le but de créer un environnement communautaire propice au développement des activités économiques et à la poursuite des investissements dans les secteurs porteurs de croissance », suggère enfin le document.
Bassirou MBAYE