
Pour l’OCDE, la croissance de l'économie mondiale ne sera probablement pas plus rapide en 2016 qu'en 2015, où elle avait atteint son plus bas niveau depuis cinq ans. Les échanges et l'investissement sont faibles. L'atonie de la demande se traduit par une inflation basse et une progression inadéquate des salaires et de l'emploi.
La dégradation des perspectives mondiales depuis les dernières Perspectives économiques de l'OCDE parues en novembre 2015 est généralisée, et concerne aussi bien les économies avancées que les grandes économies émergentes.
Les risques d'instabilité financière sont considérables, ainsi que l'ont montré les récentes baisses des cours des actions et des obligations observées à l'échelle mondiale.
«Les perspectives qui se dessinent sont celles d'une croissance mondiale quasiment stationnaire», s’alarme la Chef économiste de l'OCDE, Catherine L. Mann.
Selon les prévisions de l'OCDE, l'économie mondiale enregistrera une croissance de 3 % cette année et de 3.3 % en 2017, soit un taux nettement inférieur à son niveau moyen sur longue période de 3¾ pour cent environ.
Dans ses Perspectives économiques intermédiaires, souligne un communiqué, l'OCDE appelle les pouvoirs publics à renforcer leur action, en modifiant le dosage des composantes de leurs politiques économiques afin de s'attaquer plus efficacement à l'atonie actuelle de la croissance. Selon l'OCDE, les politiques monétaires devraient conserver une orientation très expansionniste dans les économies avancées, jusqu'à ce qu'il apparaisse clairement que l'inflation évolue durablement vers les objectifs officiels.
Pathé TOURE
La dégradation des perspectives mondiales depuis les dernières Perspectives économiques de l'OCDE parues en novembre 2015 est généralisée, et concerne aussi bien les économies avancées que les grandes économies émergentes.
Les risques d'instabilité financière sont considérables, ainsi que l'ont montré les récentes baisses des cours des actions et des obligations observées à l'échelle mondiale.
«Les perspectives qui se dessinent sont celles d'une croissance mondiale quasiment stationnaire», s’alarme la Chef économiste de l'OCDE, Catherine L. Mann.
Selon les prévisions de l'OCDE, l'économie mondiale enregistrera une croissance de 3 % cette année et de 3.3 % en 2017, soit un taux nettement inférieur à son niveau moyen sur longue période de 3¾ pour cent environ.
Dans ses Perspectives économiques intermédiaires, souligne un communiqué, l'OCDE appelle les pouvoirs publics à renforcer leur action, en modifiant le dosage des composantes de leurs politiques économiques afin de s'attaquer plus efficacement à l'atonie actuelle de la croissance. Selon l'OCDE, les politiques monétaires devraient conserver une orientation très expansionniste dans les économies avancées, jusqu'à ce qu'il apparaisse clairement que l'inflation évolue durablement vers les objectifs officiels.
Pathé TOURE