chroniques
Malgré l’appui des partenaires au développement notamment, le PNUD, le Fonds pour l’environnement mondial et la JICA, l’ANEV souffre de l’insuffisance de ressources qui constitue un frein au déroulement de l’ensemble de son programme. Selon le colonel Sakhoudia Thiam qui s’exprimait jeudi lors d’une visite de la délégation du Burkina Faso au Sénégal, le Programme national des écovillages (PNEV) qui ambitionne de transformer l’ensemble des villages du pays en écovillages a besoin d’être davantage renforcé en termes de moyens. Cela permettra à chaque groupe d’écovillages de devenir un véritable pôle de développement durable.
« Le projet écovillages a été lancé en août 2008. Nous avons commencé par des sites pilotes sur trois régions (Saint-Louis, Louga et Thiès) et cela nous a permis de maitriser la stratégie, de faire des modifications pour pouvoir valider le PNEV. Aujourd’hui, nous sommes à l’échelle et on devrait toucher 600 éco villages sur l’ensemble du territoire national », a dit le secrétaire général de l’ANEV qui a soutenu que le concept des écovillages est sociologique. Le colonel Thiam a insisté sur l’importance d’avoir un consensus local dans le cadre de la gestion des ressources naturelles. « Ce consensus doit faire l’objet d’une convention locale sécurisée qui regroupe l’ensemble des acteurs au niveau local, avec un visa de l’autorité administrative qu’est le sous-préfet et le maire de la localité concernée », a indiqué le colonel Thiam. Cette convention, loin d’être en contradiction avec la réglementation dans le cadre de la gestion des ressources naturelles au niveau national, sera plutôt gérée au niveau local et permettra de dérouler une bonne gouvernance de ces ressources et leur utilisation de façon équitable.
Le Sénégal s’est engagé dans la réalisation de 14.000 écovillages à l’horizon 2020. L’objectif est de promouvoir l’autonomie de ces écovillages en énergie propre, en eau et en produits forestiers pour la disponibilité, à tout moment, de fruits, de bois d’œuvre, de bois de service et d’énergie à travers les périmètres écologiques. A cela s’ajoute l’expérimentation de l’agriculture biologique qui offre une possibilité aux populations d’atteindre leur autosuffisance en termes d’alimentation propre.
A. DIEYE
« Le projet écovillages a été lancé en août 2008. Nous avons commencé par des sites pilotes sur trois régions (Saint-Louis, Louga et Thiès) et cela nous a permis de maitriser la stratégie, de faire des modifications pour pouvoir valider le PNEV. Aujourd’hui, nous sommes à l’échelle et on devrait toucher 600 éco villages sur l’ensemble du territoire national », a dit le secrétaire général de l’ANEV qui a soutenu que le concept des écovillages est sociologique. Le colonel Thiam a insisté sur l’importance d’avoir un consensus local dans le cadre de la gestion des ressources naturelles. « Ce consensus doit faire l’objet d’une convention locale sécurisée qui regroupe l’ensemble des acteurs au niveau local, avec un visa de l’autorité administrative qu’est le sous-préfet et le maire de la localité concernée », a indiqué le colonel Thiam. Cette convention, loin d’être en contradiction avec la réglementation dans le cadre de la gestion des ressources naturelles au niveau national, sera plutôt gérée au niveau local et permettra de dérouler une bonne gouvernance de ces ressources et leur utilisation de façon équitable.
Le Sénégal s’est engagé dans la réalisation de 14.000 écovillages à l’horizon 2020. L’objectif est de promouvoir l’autonomie de ces écovillages en énergie propre, en eau et en produits forestiers pour la disponibilité, à tout moment, de fruits, de bois d’œuvre, de bois de service et d’énergie à travers les périmètres écologiques. A cela s’ajoute l’expérimentation de l’agriculture biologique qui offre une possibilité aux populations d’atteindre leur autosuffisance en termes d’alimentation propre.
A. DIEYE
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