Dépenses pharmaceutiques en Afrique : Une enveloppe de 30 millions de $ à l’horizon 2016

Vendredi 4 Octobre 2013

Dépenses  pharmaceutiques en Afrique : Une enveloppe de 30 millions de $ à l’horizon 2016
L’Afrique est le second marché le plus dynamique à l’échelle mondiale, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 10%, après l’Asie-Pacifique dans les dépenses pharmaceutiques qui devraient atteindre les 30 millions de dollars d’ici 2016, renseigne un communiqué de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette dernière avec le Journal Africa Health, a organisé la première édition du Sommet pharmaceutique africain 2013, tenu à Tunis, dans la Capitale tunisienne. Dans les faits, il s’agit de la première plateforme réunissant décideurs politiques, industriels, experts et bailleurs de fonds pour définir les meilleures stratégies de développement du secteur, informe le communiqué. Ainsi, cette rencontre a été l’occasion de faire le point autour de la nécessité de multiplier les partenariats public-privé. En outre, l’objectif était de mettre en évidence l’importance de ce mode de financement qui s’avère, aujourd’hui, nécessaire pour saisir les opportunités de ce secteur et par conséquent améliorer la santé de sa population, souligne le communiqué.
La BAD intervient comme un acteur clé du dialogue public-privé dans le secteur pharmaceutique et offre l’opportunité de créer une plateforme unique Business-to-Business. Selon l’économiste en chef de la BAD, Mthuli Ncube, « bien que le marché pharmaceutique africain ne représente que 2% du marché global, sa croissance reste la plus importante dans le monde ». Il poursuit pour dire que « les opportunités sont notables tenant compte de la dynamique démographique, de la croissance du pouvoir d’achat en Afrique, sans compter que le continent représente une part importante des maladies infectieuses dans le monde ». Pour sa part, Feng Zhao, le chef de la Division Santé au sein du Département du développement humain de la BAD, estime que « de nouveaux modèles d’affaires et de partenariats sont à penser pour mieux répondre aux spécificités du continent ». A cet effet, la BAD a lancé un programme basé sur une stratégie institutionnelle à l’horizon 2022, autour de deux axes visant à placer l’Afrique comme un acteur clé face aux enjeux globaux. Selon la BAD, compte tenu des spécificités du secteur pharmaceutique africain, la révolution technologique et l’innovation peuvent être exploitées pour accélérer significativement la croissance inclusive et la création d’emplois.
El Hadji Ndiaye
 
 
 
Actu-Economie


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