Plusieurs dizaines de jeunes se sont rassemblés sur cette place de la capitale sénégalaise pour clamer leur droit au travail et dénoncer le manque de volonté politique du nouveau régime dans ce domaine. Ils avaient chacun la tête ceinte d'un foulard rouge et brandissaient des pancartes, sur lesquelles on pouvait notamment lire : ''L'auto-emploi, oui. Mais où sont les financements promis par l'Etat''. ''Non à la politisation de l'emploi'', ''mon emploi, ma dignité", pouvait-on lire sur d'autres pancartes. "L'Etat, comme tout Etat, a pour objectif la satisfaction des besoins sociaux de base des populations tels que l'éducation, la santé, la justice, la sécurité et l'emploi", a déclaré le coordonnateur du Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (RDSES), Babacar Ndour. M. Ndour a dit que dans son adresse à la nation du 31 décembre, le président de la République, Macky Sall, avait promis de recruter 5.500 jeunes dans la Fonction publique.
"Cela ne s'est pas fait dans les règles. Nous ne voulons pas tous être dans la Fonction publique. Tout ce que nous réclamons, c'est un emploi stable qui nous permettrait de subvenir à nos besoins et à ceux de nos proches", a-t-il expliqué. Selon Babacar Ndour, le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal est décidé à multiplier les initiatives pour ce faire entendre, soulignant que le Rassemblement de la place de l'Obélisque n'est que le premier acte d'une série d'actions à venir. "Nous allons organiser diverses activités comme un match de football. Nous allons aussi multiplier les sit-in, jusqu'à ce que la situation se décante", a-t-il déclaré.
Avec une politique adaptée, "beaucoup d'emplois" pourront être créés à court terme, s'il est mis fin aux cumuls des emplois publics-privés et à l'utilisation à des fins personnelles des infrastructures et services publics, a-t-il argumenté. "Dans le moins terme, l'Etat peut recruter massivement dans le domaine maritime, pour assurer une bonne protection des ressources halieutiques, une bonne sécurité de nos frontières fluvio-maritimes et la modernisation de la pêche artisanale", a-t-il souligné. Le coordonnateur du RDSES estime que ces pistes et suggestions prouvent que l'Etat du Sénégal n'a pas atteint ses limites en termes de capacités de création d'emplois. "S'il y a limite, c'est dans la politique d'emploi mise en place", a soutenu Babacar Ndour. Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (RDSES) demande ainsi la suppression de structures comme l'Agence nationale pour l'emploi des jeunes (ANEJ), l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues (AJEB) et le Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ). Il s'agit là de "gouffres à milliards", selon son responsable. M. Ndour a par ailleurs dénoncé "le manque d'engagement" des pouvoirs publics dans leur volonté de prendre en charge de manière efficiente la question de l'emploi des jeunes, à la mesure des attentes des personnes sans emploi.
Il a invité dans leur ''long combat qui débute" les jeunes sans emploi ou ceux qui disposent des projets, mais peinent à les financer. Plusieurs autorités dont le professeur Abdoulaye Bathily, ancien secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, majorité), Seynabou Wade, maire de Fass-Colobane-Gueule Tapée, ont pris part à la manifestation, à côté de responsables du mouvement Y'en a marre.
APS
"Cela ne s'est pas fait dans les règles. Nous ne voulons pas tous être dans la Fonction publique. Tout ce que nous réclamons, c'est un emploi stable qui nous permettrait de subvenir à nos besoins et à ceux de nos proches", a-t-il expliqué. Selon Babacar Ndour, le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal est décidé à multiplier les initiatives pour ce faire entendre, soulignant que le Rassemblement de la place de l'Obélisque n'est que le premier acte d'une série d'actions à venir. "Nous allons organiser diverses activités comme un match de football. Nous allons aussi multiplier les sit-in, jusqu'à ce que la situation se décante", a-t-il déclaré.
Avec une politique adaptée, "beaucoup d'emplois" pourront être créés à court terme, s'il est mis fin aux cumuls des emplois publics-privés et à l'utilisation à des fins personnelles des infrastructures et services publics, a-t-il argumenté. "Dans le moins terme, l'Etat peut recruter massivement dans le domaine maritime, pour assurer une bonne protection des ressources halieutiques, une bonne sécurité de nos frontières fluvio-maritimes et la modernisation de la pêche artisanale", a-t-il souligné. Le coordonnateur du RDSES estime que ces pistes et suggestions prouvent que l'Etat du Sénégal n'a pas atteint ses limites en termes de capacités de création d'emplois. "S'il y a limite, c'est dans la politique d'emploi mise en place", a soutenu Babacar Ndour. Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (RDSES) demande ainsi la suppression de structures comme l'Agence nationale pour l'emploi des jeunes (ANEJ), l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues (AJEB) et le Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ). Il s'agit là de "gouffres à milliards", selon son responsable. M. Ndour a par ailleurs dénoncé "le manque d'engagement" des pouvoirs publics dans leur volonté de prendre en charge de manière efficiente la question de l'emploi des jeunes, à la mesure des attentes des personnes sans emploi.
Il a invité dans leur ''long combat qui débute" les jeunes sans emploi ou ceux qui disposent des projets, mais peinent à les financer. Plusieurs autorités dont le professeur Abdoulaye Bathily, ancien secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, majorité), Seynabou Wade, maire de Fass-Colobane-Gueule Tapée, ont pris part à la manifestation, à côté de responsables du mouvement Y'en a marre.
APS