
Faut-il avoir peur de la reconstitution de la dette du Sénégal ? En tout cas, la dernière publication du rapport de la Banque mondiale sur le Sénégal donne à réfléchir. Selon l’institution, les ratios du montant total de la dette publique et de la dette extérieure du Sénégal ont connu une augmentation spectaculaire au cours des cinq dernières années. Le ratio du montant total de la dette publique par rapport au PIB a atteint 47 % en 2013, soit près du double du ratio de 24,5 % enregistré en 2008.
Avec ce ratio, l’encours du montant total de la dette publique extérieure et de la dette garantie par l’État est passé d’environ 20 % du PIB en 2008 à environ 32 % en fin 2013. Le ratio de la dette du Sénégal par rapport au PIB est resté plus élevé par rapport à la plupart des pays de l’Uemoa. Ces niveaux sont proches de ceux qui prévalaient avant que le Sénégal n’ait bénéficié d’un allégement de sa dette au titre de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) de 2006, quoique bien en deçà des montants avant l’application de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) de 2002. Par contre, le ratio du service de la dette est actuellement proche des niveaux pré-PPTE, par rapport au PIB (3,8 %), quoiqu’il reste légèrement plus faible par rapport aux recettes. La dette publique extérieure constitue environ 70 % du montant total de la dette et la plus grande partie est concessionnelle.
Pathé TOURE
Avec ce ratio, l’encours du montant total de la dette publique extérieure et de la dette garantie par l’État est passé d’environ 20 % du PIB en 2008 à environ 32 % en fin 2013. Le ratio de la dette du Sénégal par rapport au PIB est resté plus élevé par rapport à la plupart des pays de l’Uemoa. Ces niveaux sont proches de ceux qui prévalaient avant que le Sénégal n’ait bénéficié d’un allégement de sa dette au titre de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) de 2006, quoique bien en deçà des montants avant l’application de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) de 2002. Par contre, le ratio du service de la dette est actuellement proche des niveaux pré-PPTE, par rapport au PIB (3,8 %), quoiqu’il reste légèrement plus faible par rapport aux recettes. La dette publique extérieure constitue environ 70 % du montant total de la dette et la plus grande partie est concessionnelle.
Pathé TOURE