A l'approche d'une conférence des Nations Unies, prévue à la fin du mois, sur les progrès accomplis au cours des cinq dernières années par les 48 pays les moins avancés au monde (PMA), un haut responsable des Nations Unies fait savoir qu’il reste encore du chemin à faire pour dans la voie du développement durable.
Selon Gyan Chandra Acharya, Haut-Représentant des Nations Unies pour les PMA, cette conférence est importante car elle intervient à mi-chemin des 10 ans du Programme d'action et durant la première année de mise en œuvre des objectifs de développement durable. En effet, ce sera l'occasion de capitaliser sur la volonté commune de la communauté internationale de redoubler d'efforts pour accélérer le soutien aux PMA sur la base d'un solide leadership et d'une appropriation nationale.
Selon des études menées par les Nations Unies, souligne un communiqué, la croissance économique générale des PMA, qui représentent environ 12% de la population mondiale, a été positive depuis 2011, passant d'environ 4% en 2012 à 5,3% en 2014, a-t-il précisé.
«Le problème est que cette croissance n'est pas partagée équitablement par tous», a fait savoir Gyan Chandra Acharya.
Dans la foulée, le responsable onusien a noté que des progrès devaient être réalisés dans plusieurs domaines, y compris le développement humain, l'accès aux réseaux Internet et téléphoniques, le développement des infrastructures, l'accès à l'énergie, la réduction des taux de mortalité infantile et maternelle, l'accès à l'enseignement primaire et la représentation des femmes dans les parlements.
Pathé TOURE