Alors que le monde entier est tourné vers les nouveaux objectifs de développement durable (ODD) et à la veille de l'expiration des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l’Afrique est à la croisée des chemins. C’est en tout cas, l’avis de Akinwumi A. Adesina Président de la Banque mondiale. Selon lui, l'éradication de la pauvreté demeure un défi gigantesque pour le continent. C’est pour cela qu’il entend mettre en œuvre une stratégie décennale favorisant la transformation économique de ce continent, qui sera bâtie sur une croissance inclusive et verte. La croissance solide que nous avons observée à travers le continent depuis le début du millénaire n'a pas de valeur si elle n'est ni partagée, ni durable.
Pour cela, il éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie. Moteur des économies, Adesina estime que l'énergie est nécessaire à la création de sociétés prospères. L'absence d'énergie a entravé l'industrialisation de l'Afrique. Des centaines de milliers de personnes, principalement les femmes et les enfants, meurent chaque année des émanations de fumée simplement en cuisinant pour leurs familles. Deuxièmement, il faut intégrer l'Afrique. Pour le Président de la BAD, la Banque encouragera l'intégration régionale en promouvant la connexion des infrastructures régionales, des marchés régionaux de l'énergie, des liaisons ferroviaires et des routes transnationales pour relier les activités économiques de différents pays. Troisièmement, il nourrir l'Afrique. Selon lui, il est inconcevable qu'un continent doté d'abondantes terres cultivables, d'eau, de ressources agro-écologiques riches et diversifiées et ensoleillé soit une région importatrice de denrées alimentaires.
Quatrièmement, il faut industrialiser l'Afrique. Pour cela, il faut faciliter l'essor du secteur privé africain comme moyen de création de richesses. Cinquièmement, il faut améliorer la qualité de vie des Africains. Selon lui, le continent doit valoriser les compétences de ses populations pour transformer son «dividende démographique» en «dividendes économiques».
Pathé TOURE
Pour cela, il éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie. Moteur des économies, Adesina estime que l'énergie est nécessaire à la création de sociétés prospères. L'absence d'énergie a entravé l'industrialisation de l'Afrique. Des centaines de milliers de personnes, principalement les femmes et les enfants, meurent chaque année des émanations de fumée simplement en cuisinant pour leurs familles. Deuxièmement, il faut intégrer l'Afrique. Pour le Président de la BAD, la Banque encouragera l'intégration régionale en promouvant la connexion des infrastructures régionales, des marchés régionaux de l'énergie, des liaisons ferroviaires et des routes transnationales pour relier les activités économiques de différents pays. Troisièmement, il nourrir l'Afrique. Selon lui, il est inconcevable qu'un continent doté d'abondantes terres cultivables, d'eau, de ressources agro-écologiques riches et diversifiées et ensoleillé soit une région importatrice de denrées alimentaires.
Quatrièmement, il faut industrialiser l'Afrique. Pour cela, il faut faciliter l'essor du secteur privé africain comme moyen de création de richesses. Cinquièmement, il faut améliorer la qualité de vie des Africains. Selon lui, le continent doit valoriser les compétences de ses populations pour transformer son «dividende démographique» en «dividendes économiques».
Pathé TOURE