
D’après les prévisions de l’Organisation des Nations Unies, la population devrait frôler la barre des 1.7 milliard en 2030 et atteindre pratiquement 2.5 milliards en 2050. La part de l’Afrique dans la population mondiale devrait bondir à pratiquement 20% en 2030 (contre environ 16% actuellement) et dépasser 25% en 2050.
Une population jeune en plein essor est en général associée à un «dividende démographique» qui, en venant gonfler les rangs de la population active et en âge de travailler, soutient la croissance du PIB et du PIB par habitant.
En effet, dans les prochaines décennies, l’Afrique aura les données démographiques le plus favorables du monde pour ce qui concerne l’essor de sa population en âge de travailler (le groupe des 15-64 ans), qui augmente vite et plus rapidement que la population en générale.
Cette hausse absolue et relative de la main-d’œuvre potentielle est une occasion unique pour doper la croissance annuelle du PIB par habitant de pratiquement 0.5 point de pourcentage sur les 15 prochaines années.
Mais les incidences positives de l’offre de main-d’œuvre sur la croissance ne pourront pas se concrétiser s’il n’y a pas suffisamment d’emplois crées. Sinon, les jeunes n’auront pas envie de faire leur entrée sur le marché du travail. Pour éviter cela, les pays d’Afrique doivent remettre totalement à plat leurs politiques puisqu’ils ont échoué à créer suffisamment d’emplois de qualités ces dernières années, alors même qu’ils bénéficiaient d’une croissance soutenue.
Pathé TOURE
Une population jeune en plein essor est en général associée à un «dividende démographique» qui, en venant gonfler les rangs de la population active et en âge de travailler, soutient la croissance du PIB et du PIB par habitant.
En effet, dans les prochaines décennies, l’Afrique aura les données démographiques le plus favorables du monde pour ce qui concerne l’essor de sa population en âge de travailler (le groupe des 15-64 ans), qui augmente vite et plus rapidement que la population en générale.
Cette hausse absolue et relative de la main-d’œuvre potentielle est une occasion unique pour doper la croissance annuelle du PIB par habitant de pratiquement 0.5 point de pourcentage sur les 15 prochaines années.
Mais les incidences positives de l’offre de main-d’œuvre sur la croissance ne pourront pas se concrétiser s’il n’y a pas suffisamment d’emplois crées. Sinon, les jeunes n’auront pas envie de faire leur entrée sur le marché du travail. Pour éviter cela, les pays d’Afrique doivent remettre totalement à plat leurs politiques puisqu’ils ont échoué à créer suffisamment d’emplois de qualités ces dernières années, alors même qu’ils bénéficiaient d’une croissance soutenue.
Pathé TOURE