Lorsque, le 10 janvier 1994 à Dakar, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) était portée sur les fonts baptismaux, la Commission de l’Uemoa rappelle que « nul ne pouvait présager de l’ampleur de la dégradation de la situation sécuritaire dans l’espace communautaire ».
En effet, indique-t-elle dans un communiqué, au fil de son existence et de l’évolution de l’ambitieux chantier d’édification de cet espace économique harmonisé et intégré en Afrique de l’Ouest qu’ont lancé ses pères fondateurs, l’Uemoa a dû, très tôt, faire face notamment, à l’instabilité récurrente des institutions républicaines de certains de ses membres, à des conflits internes, à la recrudescence de trafics de tous genres, au développement accéléré du terrorisme international, à la persistance de mouvements identitaires....
En a résulté, selon le document, un climat d’insécurité au sein des Etats et au niveau de l’espace sous régional, dont les effets néfastes sur les économies et l’impact négatif sur les politiques d’intégration se sont vite manifestés et fait sentir.
En ce sens l’instance pilotée par le sénégalais Abdoulaye Diop souligne que prenant donc pleinement conscience que la paix et la sécurité s’imposaient désormais comme des conditions sine qua non du succès du développement des Etats et de l’intégration régionale, les chefs d’Etat et de gouvernement ont, lors de leur Conférence extraordinaire du 30 mai 2011 à Lomé, en République Togolaise, décidé de faire de la question de la paix et de la sécurité, un chantier majeur de l’Union.
« Décision historique et salutaire, dont les dirigeants de l’Union ont assuré la mise en œuvre avec la plus grande diligence, sous le leadership de Sen Macky Sall, Président de la République du Sénégal, à qui ils ont confié la présidence du Comité de haut niveau sur le chantier paix et sécurité de l’Uemoa qu’ils ont créé dès le 6 juin 2012. », rapporte le communiqué.
Ce dixième anniversaire offre l’opportunité à l’Organe exécutif de l’Union qu’est la Commission de l’Uemoa, de saluer cette vision des Chefs d’Etat, au regard des principaux acquis engrangés, dont, à titre illustratif : l’adoption en 2013, de la politique commune de l’Uemoa dans le domaine de la paix et de la sécurité ; la mise en place de la Délégation générale à la paix et à la sécurité au sein de la Commission de l’Uemoa; l’adoption d’un Programme stratégique pour la paix et la sécurité dans l’espace Uemoa entre autres.
« C’est le lieu pour la Commission de l’UEMOA de saluer l’engagement de tous les acteurs de ce chantier toujours en construction, et de les inviter à davantage d’abnégation, car les défis à relever sont encore nombreux et complexes. », martèle enfin le communiqué de la Commission de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE
En effet, indique-t-elle dans un communiqué, au fil de son existence et de l’évolution de l’ambitieux chantier d’édification de cet espace économique harmonisé et intégré en Afrique de l’Ouest qu’ont lancé ses pères fondateurs, l’Uemoa a dû, très tôt, faire face notamment, à l’instabilité récurrente des institutions républicaines de certains de ses membres, à des conflits internes, à la recrudescence de trafics de tous genres, au développement accéléré du terrorisme international, à la persistance de mouvements identitaires....
En a résulté, selon le document, un climat d’insécurité au sein des Etats et au niveau de l’espace sous régional, dont les effets néfastes sur les économies et l’impact négatif sur les politiques d’intégration se sont vite manifestés et fait sentir.
En ce sens l’instance pilotée par le sénégalais Abdoulaye Diop souligne que prenant donc pleinement conscience que la paix et la sécurité s’imposaient désormais comme des conditions sine qua non du succès du développement des Etats et de l’intégration régionale, les chefs d’Etat et de gouvernement ont, lors de leur Conférence extraordinaire du 30 mai 2011 à Lomé, en République Togolaise, décidé de faire de la question de la paix et de la sécurité, un chantier majeur de l’Union.
« Décision historique et salutaire, dont les dirigeants de l’Union ont assuré la mise en œuvre avec la plus grande diligence, sous le leadership de Sen Macky Sall, Président de la République du Sénégal, à qui ils ont confié la présidence du Comité de haut niveau sur le chantier paix et sécurité de l’Uemoa qu’ils ont créé dès le 6 juin 2012. », rapporte le communiqué.
Ce dixième anniversaire offre l’opportunité à l’Organe exécutif de l’Union qu’est la Commission de l’Uemoa, de saluer cette vision des Chefs d’Etat, au regard des principaux acquis engrangés, dont, à titre illustratif : l’adoption en 2013, de la politique commune de l’Uemoa dans le domaine de la paix et de la sécurité ; la mise en place de la Délégation générale à la paix et à la sécurité au sein de la Commission de l’Uemoa; l’adoption d’un Programme stratégique pour la paix et la sécurité dans l’espace Uemoa entre autres.
« C’est le lieu pour la Commission de l’UEMOA de saluer l’engagement de tous les acteurs de ce chantier toujours en construction, et de les inviter à davantage d’abnégation, car les défis à relever sont encore nombreux et complexes. », martèle enfin le communiqué de la Commission de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE