Madame le ministre s’exprimait lors d’une conférence de presse en marge du lancement du rapport Doing Business 2016 de la Banque mondiale.
« La notation n’a pas eu le temps de prendre en compte des réformes qui étaient réalisées trop tard »avance Madame Mbaye. Elle cite ainsi les tarifs des notaires. Les textes ont été pris mais ils n’ont pas impacté la notation. Il en est de même des plateformes automatisées comme seninfogreffe. « Nous considérons déjà que ce sont des acquis pour la prochaine notation », soutient le ministre de la promotion des investissements. Mme Khoudia Mbaye estime que son équipe va mettre l’accent sur les prochain défis. « Nous considérons que la réalisation et la concrétisation du e-paiement dans tous les domaines, est une préoccupation essentielle », avance-t-elle. Reste également un prochain défi la dématérialisation des procédures en général. « Au total, la réduction des délais dans toutes les procédures est un défi que nous allons relever dans les prochains jours et mois » affirme Khoudia Mbaye. Elle déplorera au passage le fait que certaines administrations ne soient pas réactive et ne font pas les efforts nécessaires pour changer de paradigme. « Des réticences au changement sont là, quelque fois ce sont de simples problèmes de communication sur lesquels il faut faire des efforts », ajoute-t-elle.
Selon madame le ministre, la prochaine session du Conseil présidentiel de l’investissement (CPI) va valider les directives du Président de la République qui fera le point sur les principales réalisations. « Le Président Macky Sall lancera les axes du prochain programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC) ». Le PREAC1 qui a duré trois ans, va prendre fin d’ici décembre 2015.
Interrogée sur ce qui manque au Sénégal pour figurer parmi le top des 100 meilleurs pays du classement Doing business, Mme Mbaye a rappelé que notre pays figurait il y a quatre ans au 178ème rang contre 153 rn 2016. Elle ajoutera qu’il y a pleins d’efforts fait par le Sénégal mais qui ne sont pas pris en compte dans les critères du Doing business. « C’est le cas, avance Madame Mbaye, de la lutte contre la corruption avec la création de structures qui sont opérationnelles (OFNAC), de la déclaration de patrimoine qui participe de la transparence et de la bonne gouvernance ».
El Hadj Diakhaté
« La notation n’a pas eu le temps de prendre en compte des réformes qui étaient réalisées trop tard »avance Madame Mbaye. Elle cite ainsi les tarifs des notaires. Les textes ont été pris mais ils n’ont pas impacté la notation. Il en est de même des plateformes automatisées comme seninfogreffe. « Nous considérons déjà que ce sont des acquis pour la prochaine notation », soutient le ministre de la promotion des investissements. Mme Khoudia Mbaye estime que son équipe va mettre l’accent sur les prochain défis. « Nous considérons que la réalisation et la concrétisation du e-paiement dans tous les domaines, est une préoccupation essentielle », avance-t-elle. Reste également un prochain défi la dématérialisation des procédures en général. « Au total, la réduction des délais dans toutes les procédures est un défi que nous allons relever dans les prochains jours et mois » affirme Khoudia Mbaye. Elle déplorera au passage le fait que certaines administrations ne soient pas réactive et ne font pas les efforts nécessaires pour changer de paradigme. « Des réticences au changement sont là, quelque fois ce sont de simples problèmes de communication sur lesquels il faut faire des efforts », ajoute-t-elle.
Selon madame le ministre, la prochaine session du Conseil présidentiel de l’investissement (CPI) va valider les directives du Président de la République qui fera le point sur les principales réalisations. « Le Président Macky Sall lancera les axes du prochain programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC) ». Le PREAC1 qui a duré trois ans, va prendre fin d’ici décembre 2015.
Interrogée sur ce qui manque au Sénégal pour figurer parmi le top des 100 meilleurs pays du classement Doing business, Mme Mbaye a rappelé que notre pays figurait il y a quatre ans au 178ème rang contre 153 rn 2016. Elle ajoutera qu’il y a pleins d’efforts fait par le Sénégal mais qui ne sont pas pris en compte dans les critères du Doing business. « C’est le cas, avance Madame Mbaye, de la lutte contre la corruption avec la création de structures qui sont opérationnelles (OFNAC), de la déclaration de patrimoine qui participe de la transparence et de la bonne gouvernance ».
El Hadj Diakhaté