L’Agence française de développement (AFD) et le Fonds vert pour le climat ont signé, aujourd’hui, en Allemagne où se déroule le sommet de la Cop 23, un accord-cadre. Cet accord d’accréditation, selon un communiqué de l’ambassade de la France au Sénégal, a été cosigné par le directeur de l’Afd, Rémy Roux et le directeur du Fonds vert pour le climat, Howard Bamsey. Il officialise ainsi l’entrée de l’Agence française de développement dans le réseau des partenaires du Fonds vert. « « Grâce à l’accréditation au Fonds vert pour le climat, l’Agence française de développement va accélérer encore la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Nous allons mobiliser davantage encore de ressources en faveur du climat, prendre plus de risques, pour accompagner les pays en développement dans leurs trajectoires de développement bas carbone et résilientes aux effets du changement climatique », a déclaré le directeur général de l’Afd, Rémy Roux à l’issue de la signature de l’accord-cadre.
Toutefois, le communiqué de l’ambassade de la France au Sénégal rapporte que la signature de cet accord-cadre est une condition préalable à la mise en œuvre de projets communs entre l’Agence française de développement et le Fonds vert climat. A travers cet accord, l’Afd veut accroître significativement le volume et le périmètre des projets de lutte contre le changement climatique qu’elle portera au Fonds vert. « L’accréditation au Fonds vert pour le climat va permettre à l’Afd de faire plus et mieux pour le climat. Faire plus, en mobilisant des ressources climat additionnelles. Faire mieux, en développant avec le Fonds vert des programmes à fort impacts », informe la même source.
Déjà, ajoute le communiqué, deux projets de l’Afd ont été approuvés par le Fonds vert pour le climat. Il s’agit du « projet d’irrigation et d’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques dans le sud-est marocain (20 millions de dollars en dons) » approuvé en avril 2017 et du « projet de gestion intégrée des inondations urbaines au Sénégal (15 millions de dollars en dons) » approuvé en 2016. 15 autres opérations de l’Afd sont à l’étude et seront présentées au Fonds vert pour le climat dans les 3 prochaines années. « L’objectif de l’Afd est qu’au moins 50% de ses interventions aient des co-bénéfices climat. Sa nouvelle stratégie prévoit dorénavant qu’elle soit aussi la première banque bilatérale de développement à rendre 100% de ses financements compatibles avec l’Accord de Paris. 24 milliards d’euros de financements climatiques ont déjà été octroyés ces 10 dernières années, un niveau qui passera à 5 milliards d’euros par an d’ici 2020, dont 1,2 milliard d’euros dédié à l’adaptation au changement climatique », souligne le communiqué.
Abdoulaye NDIAYE
Toutefois, le communiqué de l’ambassade de la France au Sénégal rapporte que la signature de cet accord-cadre est une condition préalable à la mise en œuvre de projets communs entre l’Agence française de développement et le Fonds vert climat. A travers cet accord, l’Afd veut accroître significativement le volume et le périmètre des projets de lutte contre le changement climatique qu’elle portera au Fonds vert. « L’accréditation au Fonds vert pour le climat va permettre à l’Afd de faire plus et mieux pour le climat. Faire plus, en mobilisant des ressources climat additionnelles. Faire mieux, en développant avec le Fonds vert des programmes à fort impacts », informe la même source.
Déjà, ajoute le communiqué, deux projets de l’Afd ont été approuvés par le Fonds vert pour le climat. Il s’agit du « projet d’irrigation et d’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques dans le sud-est marocain (20 millions de dollars en dons) » approuvé en avril 2017 et du « projet de gestion intégrée des inondations urbaines au Sénégal (15 millions de dollars en dons) » approuvé en 2016. 15 autres opérations de l’Afd sont à l’étude et seront présentées au Fonds vert pour le climat dans les 3 prochaines années. « L’objectif de l’Afd est qu’au moins 50% de ses interventions aient des co-bénéfices climat. Sa nouvelle stratégie prévoit dorénavant qu’elle soit aussi la première banque bilatérale de développement à rendre 100% de ses financements compatibles avec l’Accord de Paris. 24 milliards d’euros de financements climatiques ont déjà été octroyés ces 10 dernières années, un niveau qui passera à 5 milliards d’euros par an d’ici 2020, dont 1,2 milliard d’euros dédié à l’adaptation au changement climatique », souligne le communiqué.
Abdoulaye NDIAYE