ENVIRONNEMENT-PROPRETE : 17,5 milliards de la BID pour la gestion des déchets à Dakar, Kaolack, Tivaouane et Touba

Mercredi 9 Octobre 2013

La Banque islamique de développement (BID) a dégagé une enveloppe de 17,5 milliards francs CFA pour la réalisation d’infrastructures de collecte et de traitement des ordures dans des villes sénégalaises, a indiqué, mardi à Kaolack (centre), le secrétaire exécutif du Programme national de gestion des déchets (PNGD), Ibrahima Diagne.


ENVIRONNEMENT-PROPRETE :  17,5 milliards de la BID pour la gestion des déchets à Dakar, Kaolack, Tivaouane et Touba
Il s'agit de centres d’enfouissement technique, de sites de tri et de transfert des ordures et l’acquisition de matériels de pré-collecte et de collecte des déchets des villes de Dakar, Kaolack, Tivaouane et Touba, a-t-il précisé. Il en a fait l’annonce lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur l’esprit et les orientations stratégiques du PNGD, en présence des autorités administratives, des acteurs de développement et des élus des différentes collectivités locales de la région. Il a souligné que les 17, 5 milliards de la BID s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du PNGD, dénommée 3P.

Outre le développement des infrastructures de gestion et d’élimination des déchets solides urbains, l’enveloppe va aider à acquérir des bennes tasseuses, des poly-bennes, des camions, des tracteurs, des pelles mécaniques et de petits matériels de nettoiement et de protection pour les villes religieuses. Les collectivités locales sont généralement confrontées à une prolifération de dépôts sauvages d’ordures, du fait de l’absence d’une prise en charge du balayage des principales artères. Elles devraient, avec la mise en œuvre effective du programme prioritaire de propreté, voir le niveau de salubrité et le cadre de vie de populations améliorées, a estimé M. Diagne.Il s’est réjoui de la mobilisation des élus et des acteurs de la société civile évoluant dans le secteur et la pertinence des interventions.

Selon lui, la phase 1, qui va consolider plus de 1000 emplois directs, prévoit des activités telles que l’enlèvement et l’évacuation des objets encombrants, des gravats et des branchages d’arbres, l’éradication des dépôts sauvages et le curage des réseaux d’eaux pluviales. Il s’agira également de travailler avec équité, solidarité (intercommunalité) afin que tout le monde se sente concerné par la question de l’éradication de la saleté, a souligné le gouverneur adjoint de Kaolack chargé du développement, Abdoul Aziz Diagne. Il a, entre autres, recommandé la capitalisation des acquis obtenus par des structures ayant travaillé dans le secteur, d’assurer le tri des déchets dès le ménage, le suivi après enlèvement des ordures, de veiller à la sécurité et à la santé des travailleurs et de définir la charte de la responsabilité de chaque acteur.

Le maire de Kaolack, Madièyna Diouf, a salué la qualité du PNGD qui a débuté par un diagnostic profond, étendu et concerté sur les problèmes d’insalubrité des villes et villages. Il a salué la vision globale de traitement des déchets pour améliorer le cadre de vie des populations sénégalaises, et a appelé les acteurs et élus des différentes collectivités locales à dérouler ce programme en synergie. Le PNGD dispose d’un plan stratégique 2013-2020 et d’une première phase appelée Programme prioritaire de propreté (3P, 2013-2017).
APS
Actu-Economie


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